le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Pour faire bonne mesure de Francis Deleu le lundi 08 août 2005 à 16h43
Bonjour à tou(te)s
Intrigué par les amicales passes d'armes entre contributeurs-experts, j'ai été recueillir l'opinion d'un expert britannique, Christopher F. Foss (Chars de la 2e Guerre mondiale). Je fais l'impasse sur les caractéristiques techniques du S-35. Elles dépassent mon entendement d'ignare en mécanique et en balistique. Par contre l'appréciation générale devrait emporter l'adhésion de chacun (Euhhh ! je suppose).
Le Somua S-35, dit Foss, était capable d'en remontrer à n'importe quel char allemand. Il faisait mieux que se défendre face à tous les engins allemands de l'époque, mais "un mauvais emploi tactique lui offrait peu de chances de montrer sa valeur, sauf dans quelques actions isolées. Le S-35 avait un bon blindage, une bonne mobilité et une bonne puissance de feu. Son principal défaut - traditionnel chez les blindés français - résidait dans le fait que le chef de char était en même temps canonnier et pourvoyeur".
Outre les qualités du char, Foss mentionne une faiblesse dans le mode d'assemblage de l'engin. La coque composée de trois sections coulées : le soubassement, la superstructure frontale et la superstructure arrière assemblées par boulonnage. D'une part, les jointures des boulons couraient juste au-dessus des chenilles et, d'autre part, la jointure verticale entre les deux sections de la superstructure se situait près de l'arrière de la tourelle. Un coup direct sur une des jointures était susceptible de faire ouvrir l'engin en deux.
C'est pas tout ça! J'en ai profité pour exhumer l'une de mes vieilleries : "1940 - La guerre des occasions perdues" du colonel Alphonse Goutard qui décrit en long et en large les caractéristiques comparées des forces en présence. L'ouvrage sera bientôt sur LdG...le temps de le relire.
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |