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La Résistance française : une histoire périlleuse - Laurent Douzou
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Aubrac (Lucie) - Résistance (France)
-

(1912- ) née Lucie Bernard.
Lucie Aubrac contribue avec son mari Raymond Aubrac à créer le mouvement "Libération-Sud". Le 21 octobre 1943, à la tête d'un groupe franc, elle libère son mari tombé, le 21 juin auparavant, entre les mains de la Gestapo lors de la réunion de Caluire.


Aubrac (Raymond) - Résistance (France)
-

(1914- ). Raymond Aubrac, de sensibilité proche des communistes, entre très tôt dans la résistance aux côtés d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec lequel il participe, en région lyonnaise, à la création du mouvement "Libération-Sud" dont il devient le chef de la branche paramilitaire.
Arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, avec Jean Moulin notamment, il sera libéré le 21 octobre suivant par un groupe franc dirigé par sa femme Lucie. A Alger, membre de l'Assemblée consultative provisoire, il est nommé par le général de Gaulle, commissaire de la République pour la région de Marseille (1944-1945) où il est, entre autres, chargé de l'épuration.
Il s'oppose à la guerre d'Indochine et participe aux négociations secrètes avec Hô-Chi-Minh.


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.

Dans ce texte :

Une critique de René CLAUDE le lundi 11 juillet 2005 à 11h26

Sur le site Lire.fr, Marc Riglet a rédigé une critique de l'essai de Laurent Douzou (extrait ) :

En proposant cette histoire de l'histoire de la Résistance, Laurent Douzou fait donc œuvre utile, ne serait-ce qu'en nous libérant du ressassement de ce trop fameux "devoir de mémoire" d'où naît plus d'émotion que de savoir. Cette histoire de la Résistance fut très tôt (trop tôt?) commencée. Sous la direction d'Henri Michel, le Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, installé dès la Libération, aura engagé une monumentale collecte de témoignages de résistants, des plus modestes aux plus notoires. L'entreprise se heurta cependant assez vite à la question du bon usage de ces matériaux, aux pudeurs des acteurs convaincus du caractère intransmissible de leur expérience, aux conflits internes et aux enjeux politiques, enfin, qui eurent raison, dès 1947, d'une "unité" de la Résistance, plus rêvée que réelle. Après la collecte, devait venir le temps des synthèses. Mais ce n'est pas sans douleur que cette mission fut assignée à l'Institut d'histoire du temps présent, successeur du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale. On entra alors dans la séquence où l'attention portée à la France de Vichy prit le pas sur l'étude de la Résistance. Avec des mises en cause parfois abjectes - Jean Moulin, espion soviétique - ou avec des embardées irresponsables - des historiens "instruisant" une fantasmatique affaire Aubrac - se clôt cette "histoire périlleuse". L'alliage acteurs-historiens qui, au commencement, a rendu cette histoire si tourmentée, lui promet d'être, demain, sinon sereine, du moins riche d'un matériau documentaire incomparable.

Cordialement,

RC

La critique intégrale

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