Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

La France et son Empire dans la Guerre - Collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Free French - France libre
-

Allez savoir pourquoi les Britanniques nommaient "Free French" les jeunes (et moins jeunes) Français(es) qui gagnèrent l'Angleterre pour poursuivre la lutte?
Freefrench


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


13e DBLE - Treizième Demi Brigade de la Légion Etrangère - France libre
-

Ici, DB signifie demie brigade et n'a rien de blindé en dehors des estomacs. La 13e Demie Brigade de Légion Etrangère, (fugitivement 14e) fut constituée par des légionnaires revenus en Angleterre après leur succès en Norvège et qui s'engagèrent dans la France Libre à ses tout débuts. Il allait constituer une forte part de la 1e DFL et seront de tous ses combats, de Dakar à la Libération en passant par Bir Hakeim.
Historique de la 13e DBLE - Ordre de la Libération


1e DFL - Première Division Française Libre - France libre
-

La Division de la France Libre. Commença à exister avant d'exister, pour la tentative de débarquement à Dakar. Combattit en Erythrée sous le nom de Brigade d'Orient. Trouva enfin son nom en mai 41, mais pour combattre d'autres Français obéissant fidèlement à Vichy qui obéissait aux Allemands. Fut aussitôt dissoute pour renaître sous forme de deux brigades dont l'une s'illustra à Bir Hakeim. Retrouva son nom en Tunisie pour en être bientôt chassée par ceux qui avaient encore du mal à choisir entre Vichy et de Gaulle. Fut rebaptisée par les mêmes 1e DMI, mais toujours 1e DFL pour ceux qui continuèrent avec elle une route meurtrière qui passa par l'Italie, les côtes de Provence, la Vallée du Rhône, les Vosges, l'Alsace et les Alpes. Cessa d'exister aussitôt sa tâche accomplie mais est toujours vivante pour ceux qui l'ont fait vivre et pour ceux qui l'apprécie.


1e DMI - 1e Division de Marche d'Infanterie - France
-

La 1re DMI n'est autre que la 1re DFL rebaptisée d'abord "1re Division MOTORISÉE d'Infanterie" par l'État Major d'Alger en septembre 43. Elle est alors équipée avec du matériel britannique comme à ses débuts et ce n'est qu'à la fin décembre 43 que de Gaulle impose la présence de la "1re DFL/DMI" dans le CEF. A partir de janvier 1944, la division est équipée en urgence avec du matériel américain. C'est ainsi que le 27 avril 1944 elle est rebaptisée "1re Division de MARCHE d'Infanterie.


DBLE - Demi Brigade de la Légion Etrangère - France
-

La 13e DBLE s'est illustrée de 1940 à 1945.
Voir 13e.


DFL - Division Française Libre - France
-

Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.


DMI - Division de Marche d'Infanterie - France
-

La 1e DMI (ex 1e DFL) mérite une mention spéciale: voir 1e DMI.


PC - Poste de Commandement
-

ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".


PC - Parti Communiste

Dans ce texte :

un beau texte sur la 1ere DFL : de Laurent Laloup le mardi 31 mai 2005 à 22h12

Dans le tome 3, un bel hommage à la 1e DFL, par Pierre JARRY :

La 1ere division française libre se refusait catégoriquement à expliquer pourquoi elle avait été baptisé » « D.M.I. » par les « moustachi » (pour les non-initiés : allusion aux moustaches du général Giraud). Elle avait l’esprit de corps le plus farouche qu’on puisse imaginer. Un noyau de Free French intransigeants y entretenait la flamme impitoyable de la pureté : plus d’un curieux en a senti la morsure.
Dans la poussière provençale, sous les pluies vosgiennes, la Gironde à peine atteinte, sauver Strasbourg aux bords de l’Ill, les vétérans de la 13e DBLE, des bataillons de marche et des fusiliers-marins ont célébré le culte de Bir Hakim – patriotisme régénéré sur la croix de Lorraine par le sang du sacrifice – un peu comme les Camisards devaient prier Dieu, Christ pétrifié par la dissidence de la Réforme, dans les solitudes des Cévennes.
Ecorchés vifs de la fidélité ! Ils souffraient parce que leurs rêves patriotiques ne pouvaient pas ne pas se déformer en se matérialisant enfin autour d’eux. Ils souffraient, poignée d’hommes, de se voir décimés, grignotés par les dernières batailles. Ils souffraient parce qu’ils se croyaient perdus dans une masse hétérogènes. Ils enviaient la division Leclerc non seulement d’avoir marqué les grands coups de Paris et de Strasbourg , mais encore d’avoir échappé au poids d’un commandement « étranger » - entendez : un commandement qui n’était pas issu des FFL. Ils avaient pris, au sein de l’armée britannique, le pli de l’indépendance ombrageuse : au sein de la nouvelle armée française, le pli ne se défaisait pas. Jamais la fierté et la susceptibilité nationales ne s’affirmèrent avec plus d’intensité frémissante que chez ces Français-là.
On leur parlait de la guerre. La guerre, comme ça, en général. Ils répondaient : -Quelle guerre ? ne tolérant pas qu’on confondît toutes les guerres, la leur et celle des autres, rappelant qu’il y a plusieurs manières, diversement méritoires, de servir son pays les armes à la main, soulignant, quelquefois avec cruauté, l’importance respectives des titres de chacun, de l’ancienneté, du volontariat surtout, n’admettant à leur niveau qu’un engagement total.
De cette sensibilité particulière avait jailli, on s’en doute, des vertus merveilleuses. Un certain style en était né, dont les traits majeurs étaient, dans l’action, une témérité de parti-pris et, dans l’habitude, une ironie jamais prise en défaut.
La mémoire retrouve aisément ces traits dans les chefs de la division : le général Charles Diego Brosset qui, à défaut d’une malchance au front, malchance défiée tous les jours et tous les jours miraculeusement suspendue, devait, selon la triste logique des choses, mourir comme il est mort, victime de la folle imprudence avec laquelle il lançait sa jeep sur toutes les pistes menant au feu,-le général Garbay, son successeur, qui avait adressé avec discipline au Bureau de Presse de l’Etat-Major une autobiographie où il se peignait lui-même comme « un triste », un joueur d’échecs taciturne et un pêcheur à la ligne insociable.
Du haut en bas de la hiérarchie, à travers toutes les variantes suscitées par les tempéraments, d’un bout à l’autre de la bataille, dans toutes les conjonctures, les « purs » de la 1ere DFL gardaient un air de famille. Le général Brosset n’arrivait pas à faire admettre que lui seul dans la division pût être exempté du port du casque. Quand, au début de janvier 1945, la 1ere DFL, devenue division Garbay, doit s ‘étirer sur 50 km au sud de Strasbourg pour faire face à la menace montant de Colmar, on voit bien que les jeunes recrues ont été imprégnées par la légende de la « bande à Koenig » : tous les hommes de services montent en ligne, le PC du général est gardé par une compagnie de réparation, et, malgré le coup dur d’Obenheim où le BM24 est encerclé, cette très mince croûte d’héroïsme arrête les « panthers » et autres fauves mécaniques. Un artilleur sauve le dernier canon de sa batterie en « tuant » un « Tigre » au bazooka.
Et les Free French tombés dans la dernière étape da la marche au Rhin laissent à ceux qui ont eu le bonheur de pouvoir pousser plus avant, le très amer regret d’une aristocratie irremplaçable.


Cordialement
Laurent

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.07 s  3 requêtes