le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Routine et sadisme de Claire le mardi 17 mai 2005 à 10h11
Bonjour Francis, bonjour à tous,
Il s'agit en effet d'une effroyable routine. Est-elle plus terrible encore que le sadisme? Je ne sais pas. Je suis seulement frappée par le parallèle entre ces "actions spéciales" et "l'alcool de prune croate" que je ne peux m'empêcher d'établir.
Dans "Amen" (Costa Gavras, 2002), on trouve ces mêmes lambeaux d'horreur. Dans le film en effet, lorsque l'on présente Gerstein aux gradés d'Auschwitz, on voit les SS rirent, flirter avec la serveuse, boire un bon coup et aligner quelques grivoiseries sur de la musique. L'instant d'après, ces mêmes SS assistent, tantôt avec répugnance, tantôt avec jubilation, à l'extermination de 400 "unités" (restons sadiques jusqu'au bout).
C'est après que l'on réalise que pendant que les SS s'amusaient, les victimes se déshabillaient et regardaient une dernière fois (et dans quelles épouvantables conditions)leurs familliers bien aimés.
Ce parallèle est insoutenable.
Parler de tout cela est dur, mais il faut bien le faire.
Cordialement,
Claire. *** / *** |