le Glossaire de Francis a trouvé : - | unité de poids utilisée pour les ventes d'opium brut sur le marché indien le poids moyen d'une caisse s'etablit autour de 60-72 kg, mais certaines sources attribuent à la caisse un poids de 40 kg.
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Livres de Guerre - LDG - Divers |
- | LdG? Mais vous y êtes! C'est "Livres de Guerre"!
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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CEGES - Centre d'Etudes et de Documentation - Guerre et Sociétés contemporaines - Belgique |
- | Leur site : A consulter régulièrement.
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Dans ce texte : Quelques éléments.................. de Prosper Vandenbroucke le mercredi 02 mars 2005 à 15h27
Bonjour Jean Marc,
Bienvenue sur Livres de Guerre et je suis heureux de vous retrouver ici.
En effet, vous supposez bien.
Je vous livre ci-dessous une partie d'un article paru
dans une plaquette de présentation d'une exposition organisée en 1984 par la C.G.E.R ( Caisse Générale d'Epargne et de Retraite )devenue à l'heure actuelle Fortis Banque.
Cette plaquette est intitulée:
'' 1940-1945, la vie quotidienne en Belgique ''
Voici le contenu de l'article de la page 253 et 254 et intitulé:
Les régions annexées par l'Allemagne: deux populations différentes, un sort commun.
L'article est de la plume de Jacques Wynants.
La vie quotidienne de tous les Belges fut certes profondément modifiée par l'occupation mais, pour certains d'entre eux, on peut même parler d'un bouleversement total. En effet, des décrets du Führer et des dispositions administratives du Reich en mai-juin 1940 et ultérieurement annexèrent à l'Allemagne les cercles d'Eupen et Malmédy qui lui avaient été enlevés par le traité de Versailles, mais encore, et sans la moindre apparence de justification juridique, le territoire complet de dix autres communes
( La Calamine, ancien Moresnet-Neutre et communes, belges depuis 1830, de Baelen, Gemmenich, Henri-Chapelle, Hombourg, Membach, Montzen, Moresnet, Sippenaeken et Welkenraedt)ainsi que des morceaux de dix communes supplémentaires.
Au total, quelque quatre-vingt-six mille habitants se retrouvèrent brutalement en Allemagne.
L'annexion au Reich amène d'abord un « demi-tour à l'est », une réorientation totale des activités publiques et privées. On imagine aisément les implications de ce changement: coupure radicale à la frontière, surveillance stricte, limitation dans les communications, tandis que s'installent de nouvelles structures à la place des administrations communales belges, des sociétés d'électricité, des services de douanes ou des contributions.............
.........L'épreuve la plus accablante qui attendait la région fut celle de l'incorporation des hommes dans la Wehrmacht. En 1941, elle commence déjà mais, à partir de juin 1943, les classes 1922, 1923, 1924 et 1925 furent systématiquement appelées au service militaire. Quelque mille réfractaires s'enfuirent en territoire belge où la Gestapo les traquait impitoyablement, mais il y eut d'autre part environ 8700 incorporés, dont deux mille sont morts ou ont disparu et mille six cents invalides.
En 1946, les listes de prisonniers des alliés recensaient encore 2631 habitants de ces régions.
La seule ville d'Eupen (13640 habitants en 1941 )comptera 1872 soldats dans les forces du Reich. 606 ne reviendront pas; 709 autres seront invalides à des degrès divers.
Paradoxe assez banal: des Belges des régions annexées combattent sous l'uniforme allemand alors qu'ils avaient fait la campagne de 1940 dans l'armée belge.
Des familles sont déchirées par les contradictions.
Terrible sort que celui des régions frontalières.
La vie quotidienne, c'est la peur, le froid, la faim, la contrainte, mais pas comme à Verviers, Anvers ou Liège.
La vie quotidienne, c'est une vie d'annexés et non simplement d'occupés, comme dans le reste de la Belgique.
Evidence bien négligée après la Libération!
Voilà donc un extrait de l'article en question et qui, j'espère, répondra à vos attentes
Pour votre information également, sachez que le:
CEGES
Square de l'Aviation 29 – 1070 Bruxelles
Tél.: 02/556 92 11 – Fax: 02/556 92 00 – Courriel: cegesoma@cegesoma.be

détient des renseignements de première ordre à ce sujet.
Je vous invite à les contacter, ou ce qui est encore mieux de vous y rendre afin de pouvoir consulter leur documentation de visu.
Bien amicalement
Prosper Vandenbroucke
Co-modérateur de Livres de Guerre *** / *** |