le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : 1945 : La libération des camps de Jacques Ghémard le mercredi 12 janvier 2005 à 14h53Bonjour,
Le thème pour cette année 2005, du concours national de la résistance et de la déportation est présenté à cette adresse ou vous pouvez télécharger un document "pdf" qui me semble intéressant (clic droit puis "enregistrer" )
Deux phrases on retenu plus particulièrement mon attention. J'ai encore lu récemment sur un forum x que les alliés n'avait rien fait pour libérer les camps. Quand je le peux, je réponds que "faire la guerre" n'est pas "rien faire". Or justement :
En 1944, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, évadés d’Auschwitz, parviennent à faire remonter leur compte-rendu sur la destruction massive des Juifs de Hongrie jusqu’au plus hautes autorités alliées. Churchill envisage une réponse militaire directe, tandis que Roosevelt lance un avertissement public au gouvernement hongrois qui collabore avec les nazis.
Dans les hauts états-majors alliés toutefois, l’opinion dominante est que la défaite militaire de l’Allemagne nazie reste le moyen le plus radical de stopper l’extermination. Pour les opposants à cette vision stratégique, la vraie question est de savoir combien il restera de Juifs à sauver au moment de la victoire...
Evidement la vision stratégique peut sembler cynique mais toutes les autres solutions proposées m'ont toujours semblées farfelues.
A ce stade de ma lecture, une autre partie du texte a attiré plus particulièrement mon attention quoique hors-sujet :
Au fur et à mesure que les armées alliées libèrent les territoires occupés par l’Allemagne nazie, leurs soldats découvrent l’ampleur des exactions commises durant l’Occupation ou lors de la retraite des troupes allemandes. En France, en 1944, les massacres d’Oradour (près de Limoges), de Maillé (près de Tours), de Buchères (près de Troyes), les exécutions de prisonniers à Paris, Lyon, Lille, témoignent de la violence criminelle des nazis, qui se déchaîne de manière encore plus brutale en Europe de l’Est.
Et voici donc enfin le massacre de Buchère évoqué à un niveau d'audience national !
Amicalement
Jacques qui poursuit sa lecture. *** / *** |