le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : Antimilitariste ? de Jean-Robert GORCE le samedi 04 décembre 2004 à 12h20Re-re bonjour,
Avant de parler de l'antimilitarisme, il faudrait définir le mot.
Pour moi, l'antimilitarisme, c'est comme l'écologie : n'importe quel être humain normalement câblé l'est. Peut-on souhaiter que la terre devienne une poubelle géante ? Non. Pas plus que l'on ne peut souhaiter une guerre avec tout son corollaire de drame, de larmes et de souffrances.
Je puis vous assurez que les militaires sont les plus grands antimilitaristes, au sens où je l’entends moi, c’est-à-dire qu’ils sont les derniers a souhaiter une guerre… normal ils y seraient en première ligne ! Seulement quand elle est là cette guerre, il faut la faire, et du mieux que l’on peut, si possible pour la gagner. La guerre, pour ceux dont c’est le métier, est un acte purement technique, et nullement idéologique.
Alors pour répondre à votre question, non, je ne crois pas que le fait de vivre chez nos paisibles voisins helvétiques influe réellement sur le sentiment « antiguerre » que l’on peut développer.
Bien cordialement,
JRG *** / *** |