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Indochine 1940-1945 - Jacques Valette
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Decoux (Jean) - France
-

Jean Decoux est né a Bordeaux le 5 mai 1884.
Il est admis a l'école navale en 1907 à 17 ans. Il en sort en 1903, 19° sur 82. Il est un jeune aspirant de 2° classe.

Le 5 octobre 1904, il est aspirant de 1ère classe alors qu'il se trouve sur le croiseur Le Gatinat. En 1905, il embarque sur le croiseur Le Protet. Toujours très bien noté, il est enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906 et se trouve sur le cuirassé Desaix en 1907. De 1909 à 1910 sur Le Patrie, la cannonière Surprise de 1911 à 1912 et le torpilleur d'escadre Hoche en 1913.

Lieutenant de vaisseau, le 5 octobre 1913, il commande alors le sous-marin Volta de 1914 à 1916. Il est au ministère de la marine entre 1917 et 1918 et est alors fait chevalier de la légion d'honneur, le 14 juillet 1917.Au commande de la cannonière Gracieuse de 1918 à 1919. Il rejoint ensuite l'école supérieure de la marine de 1919 à 1921. Il se trouve être capitaine de corvette a partir du 19 octobre 1920 puis il commande l'aviso Liévin de 1921 à 1922. Il est capitaine de frégate, le 24 avril 1923. Puis il épouse Suzanne Humbert le 19 mai 1923. Au service historique de la marine en 1923 puis à l'état-major en 1924. Il est aux commandes de l'aviso Cassiopée en 1925-1926 puis est officier de la légion d'honneur en 1926. Ministère de la marine, en 1927-28 ou on le retrouve adjoint du directeur du personnel militaire. Il devient capitaine de vaisseau en 1929. L'année suivante, il commande le croiseur Primauguet de 1930 à 1931. Etat-major de la marine des 1931, sous chef puis chef de la section d'étude des armements navales. Il est conférencier à l'école des sciences politiques en 1935 puis contre-amiral le 18 février 1935 et au ministère de la marine jusqu'en 1936 ou il est commandeur de la légion d'honneur, le 2 juillet. Il commande la 3° division de croiseurs en 1937-1938.

Il est nommé, le 19 janvier 1939, commandant en chef des forces navales en Extrême-Orient; il est vice amiral le 11 avril puis vice amiral d'escadre le 12 mai.Gouverneur général de l'Indochine, le 25 juin 1940, en remplacement du général Catroux. Il est grand officier de la légion d'honneur, le 1° juillet 1941.Haut commissaire de France dans le pacifique, le 19 décembre 1941. Le 6 janvier 1944, mort de son épouse dans un accident d'automobile. Elle est inhumée au couvent de filles de la charité de Saint-Vincent de Paul à Dalat ou elle se trouve toujours.

Le 9 mars 1945, c'est la fin de l'Indochine Française et placement en résidence jusqu'à son retour en métropole le 1° octobre 1945. Hospitalisé au Val de Grâce puis à Frênes, il est arrêté pour être traduit devant la haute-cour de justice. Le 3 mai 1946 par décret, il est révoqué sans pension. Il finit par obtenir le non lieu par décret le 3 mai 1949 avec effet le 6 juin 1949. Il sera réhabilité légalement le 4 novembre 1951 après parution au journal officiel. Il récupérera tous ses droits, titres, pensions ou décorations avec effets rétroactifs...

Il se remarie en octobre 1949, avec Marguerite Baehme mais elle décèdera en 1955. Tentative politique avec la création de l'Union des Nationaux et Indépendants Républicains (UNIR) de Jacques Isorni. Il meurt à Paris, le 20 octobre 1963. Ses obsèques ont lieu à la cathédrale Saint-Louis des Invalides en présences, entre autres, du Maréchal Juin et du général Weygand.

source: L'amiral Jean Decoux; le dernier gouverneur de l'Indochine de 1940 à 1945, Jacques Decoux; ALPE, 2009.
(Merci à Laurent Boussaton)


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
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A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Gaulliste - France libre
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Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


Indochine
-

Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.

-

Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Decoux et Nelle Caledonie : de Laurent Laloup le mardi 09 novembre 2004 à 10h23

"...... japonais le comprirent ainsi quand survint pearl harbour et qu'ils proposerent l'envoi de troupes renforce d'un bataillon francais a la conquete de la nouvelle caledonie....."


Extrait du n°49 d’HISTORIA « GM »
Cette collection des années 60, est souvent a prendre avec des pincettes, mais cette article m’a rappelé une info du forum. :)


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« Dès le déclenchement des hostilités dans 1 Pacifique, le gouvernement français marque sa volonté de maintenir ses droits sur toute ses possessions dans cette partie du monde en désignant l'amiral Decoux, gouverneur général de l'Indochine, comme haut-commissaire d France dans le Pacifique (19 décembre 1941).
La Nouvelle-Calédonie, notre colonie du Pacifique austral, relève donc désormais du nouveau haut-commissaire désigné par Vichy, alors qu'elle a adhéré, dès 1940, au mouvement du général de Gaulle. Ce serait mai connaître l'amiral Decoux que d'admettre qu'aucune tentative ne sera effectuée pour ramener Nouméa à l'orthodoxie, d'autant qu'un certain nombre de fonctionnaires français de Nouvelle-Calédonie, qui ont rallié l'Indochine depuis 1940 - par fidélité au gouvernement légal ou au maréchal, Ou par hostilité aux Britanniques -, affirment que l'adhésion au mouvement gaulliste a été motivée par des facteurs matériels autant qu'idéologiques. Il semble que le gouvernement de Vichy, consulté sur l'opportunité d'une action de force, ait assez longuement hésité avant de refuser son accord. Un début d'exécution aurait cependant eu lieu puisque l'aviso colonial Amiral-Charner ainsi que le Nivose auraient quitté l'Indochine pendant plusieurs semaines pour une destination inconnue. En outre, une compagnie de marche du régiment blanc de Saigon, le 2e régiment d'infanterie coloniale, a quitté Saigon par voie maritime (janvier 1942). Aucun bâtiment de la marine stationné en Indochine n'a jamais rejoint Nouméa à cette époque et la compagnie embarquée est revenue à Saigon au bout de quelques semaines. Peut-être le convoi a-t-il été rappelé par le haut-commissaire lui-même en exécution d'ordres tardifs de Vichy, ce qui serait normal. Sur place, à Saigon, certains affirmaient que notre convoi, au large des côtes australiennes, se set-ait vu intimer l'ordre de faire demi-tour par un bâtiment de ligne allié.

Entre-temps, la Nouvelle-Calédonie a été occupée solidement par les forces américaines, ce qui la met à l'abri d'un coup de main japonais et interdit toute nouvelle intervention.


«

Pierre Célérie

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