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Opération Garbo - Christian Destremau
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CIA - Commission italienne d'armistice - Vichy
-

La CIA siégeait à Turin.
A ne pas confondre avec "Central Intelligence Agency" la CIA américaine.


NSDAP - Nationalsozialistische Deutsche Arbeitspartei - Allemagne nazie
-

Parti national-socialiste des travailleurs allemands c'est-à-dire le parti nazi.
Le NSDAP voit le jour en 1920 et succède au DAP (Parti ouvrier allemand) fondé en 1919 par Anton Drexler. Le NSDAP peine à s'imposer. La crise économique de 1929 lui attire un nombre considérable d'électeurs séduit par le discours de son chef, Adolf Hitler. Aux élections de 1932, le NSDAP devient le premier parti allemand... avant de devenir le parti unique du IIIe Reich après l'interdiction des autres formations politiques en 1933.
(Voir aussi "Partis politiques en Allemagne").


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.


PC - Poste de Commandement
-

ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".


PC - Parti Communiste

RDA - République démocratique allemande - Allemagne
-

République démocratique allemande (DDR en allemand ou Deutsche Demokratische Republik) ou encore "Allemagne de l'Est".
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne est occupée par les puissances alliées et divisée en quatre zones. De la fusion des zones américaine, britannique et française, en 1949, naîtra RFA (République fédérale allemande). La zone occupée par l'URSS deviendra la RDA.
La réunification des deux Etats distincts interviendra le 3 octobre 1990.


SR - Service de Renseignements - France libre
-

Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.


SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique
-

Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.

Dans ce texte :

Rumeurs... de René CLAUDE le mardi 12 octobre 2004 à 17h43

Bonjour,

A propos de l'hypothèse de Gilles Perrault résumée par Nicolas Bernard :

[Gilles Perrault] insinue en outre qu'Heinrich Müller, chef de la Gestapo, et Martin Bormann, chef de la Chancellerie du Parti, ont profité du Jeu de la Radio (Funkspiel) pour renseigner les Soviétiques et déposer une demande d'asile politique acceptée et entrée en vigueur en 1945. Hypothèse très séduisante dans le cas de Müller - le fait est qu'il n'a jamais été retrouvé -, et fausse dans le cas de Bormann (dont le cadavre a été retrouvé en 1972 et génétiquement identifié en 1998).

Dans le vol.I de leur Histoire de l'espionnage mondial (Kiron/Ed. du Félin, 2000), Etienne Genovefa et Claude Moniquet ont rédigé des fiches des principaux chefs du renseignement nazi.
A propos de Müller, voici ce qu'ils écrivent :

Müller, Heinrich (1900 - ?) : en 1953, alors que l'URSS commence à libérer ses prisonniers de guerre allemands, une curieuse rumeur commence à courir dans la communauté occidentale du renseignement. Lors de leur interrogatoire, plusieurs officiers expérimentés des SR allemands auraient raconté la même histoire, difficile à avaler pour leurs interrogateurs : tous prétendent avoir vu, au cours de leur interrogatoire, l'ancien chef de la Gestapo, Heinrich Müller. Détail : celui-ci n'était pas détenu et portait... un uniforme de colonel du KGB !

Ensuite, les auteurs établissent la fiche biographique de Müller :

Né avec le siècle à Münich dans une vieille famille de policiers, Müller suit, sans hésiter, la tradition familiale. Entré dans la police en 1919, il est inspecteur en 1929 lorsque ses chefs le chargent plus particulièrement de la surveillance du NSDAP, le parti nazi. N'étant pas membre du parti, et jouissant d'une excellente réputation d'incorruptible, Müller est persuadé que l'accession d'Hitler au pouvoir le 31 janvier 1933 va se traduire, pour lui, par la perte de son emploi. Il ne cache donc pas sa surprise lorsque Heydrich lui demande de créer une section anti soviétique au sein de la police.(...) Il va porter des coups terribles au PC et aux organisations clandestines du renseignement soviétique.
Certains de ses rivaux, comme Walter Schellenberg, commenceront, vers 1942, à nourrir l'idée que celui qu'on surnomme désormais Gestapo-Müller pourrait bien poursuivre un double jeu très personnel. Les services de Schellenberg auraient ainsi capté d'étranges signaux radio impossibles à décoder émis depuis le quartier général de la Gestapo, en plein centre de Berlin. D'autre part, pourquoi Müller s'ingénierait-il à continuer après la chute de l'Orchestre rouge, un jeu radio qui ne peut réellement tromper les Soviétiques ? Resté à Berlin jusqu'à la chute de la ville, Heinrich Müller ne sera plus vu vivant en Allemagne après le 29 avril 1945. Officiellement, il aurait alors trouvé la mort en tentant de fuir la ville, et son corps, non identifié par les Soviétiques, aurait été inhumé dans une fosse commune.
(p.289-290)

Les deux auteurs mentionnent aussi les déclarations de certains témoins affirmant avoir vu Müller en Albanie, en RDA, ...
On sait également que deux agents du Mossad furent arrêtés et détenus brièvement : ils tentaient de s'introduire dans la maison de la veuve Müller...

Une autre thèse (rumeur ?) développée dans les années 90 affirme que ce sont les services américains qui auraient récupéré Gestapo-Müller en 1945.

Alors : Müller est-il mort dans les derniers combats à Berlin ? Fut-il un agent double (ou une taupe) exfiltré par les Soviétiques... ou le policier et chef nazi récupéré par l'OSS/CIA ?
Comme l'écrivent les deux spécialistes, faute de documents archivés ou de témoignages irréfutables, rien ne peut à ce jour confirmer ou infirmer l'une de ces trois hypothèses.

La possibilité d'un recrutement du policier Müller par un contrôleur soviétique dans les années 20 et début des années est-elle totalement absurde ? Ou alors sa traque des membres du PKD aurait-t-elle pu le mettre en contact avec un chef des SR soviétiques qui l'aurait convaincu de passer chez Staline ... ? Aurait-il utilisé le Kunkspiel dans le cadre de l'affaire de l'Orchestre rouge pour contacter Moscou et passer un accord avec les services secrets soviétiques... ?
Des questions... des hypothèses... des rumeurs...

Bien cordialement,

RC

*** / ***

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