Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Une histoire politique de l'armée - Jean Planchais
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Gaulliste - France libre
-

Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

"... ses éléments les plus conservateurs..." de René CLAUDE le lundi 12 juillet 2004 à 19h43

... et les plus timorés.
Ce sont bien ces mêmes généraux (ultra)conservateurs, pour ne pas dire antirépublicains (Weygand), mentalement en retard d'une guerre, qui adoptèrent avec (un lâche) soulagement, voire un enthousiasme très réel l'Etat français de Pétain et la Révolution nationale en condamnant de suite la France libre et son chef.

Je regardais hier soir le documentaire très récent mais pas spécialement gaullien ou gaulliste Mai 40, les 30 jours du désastre de JF Delassus et Yves Le Maner (Ed. Montparnasse, 2004).
Alors qu'en 2004 on peut je pense dire que les historiens militaires et les chercheurs en sciences politiques ont découvert et analysé les éléments techniques et les grands mouvements d'opinion de la fin de la 3e république de manière à peu près exhaustive, il subsiste toujours un gros point d'interrogation sur mai-juin 40. Cette interrogation stupéfaite est directement liée au comportement du haut commandement français :
La question demeure : pourquoi un tel manque d'anticipation, une telle absence de réaction et cette espèce d'arrogance molle - si j'ose dire - qui transparaît dans les communiqués de la drôle de guerre et sur les images des actualités filmées... ?
Le commentaire de ce documentaire bien construit tient compte des dernières nuances et des interprétations les plus en pointe de l'histoire de mai-juin 40 et pourtant on sent ses auteurs désarmés pour nous exposer la débâcle des chefs militaires et aussi, il faut le dire, de certains responsables civils. L'attitude de Jean Moulin fut une exception; mais à leur décharge, les civils avaient fait confiance aux Gamelin et autres grands patrons de l'armée. D'ailleurs pouvaient-ils agir autrement ? S'en prendre aux choix défensifs à outrance des spécialistes était une hérésie et seuls quelques esprits plus perspicaces voyaient la vanité d'une ligne Maginot, par exemple. Mais on déteste les Cassandre et, pour revenir sur le message de Francis, si de Gaulle fut - et reste encore - autant haï par l'armée de 40 et certains de ses hagiographes, c'est parce qu'il eut l'immense tort ... d'avoir raison entre 1936 et 1945 !

Même si on "comprend" les défaillances en cascades et l'inertie qui paralysèrent les états-majors, il y a encore des paramètres qui nous échappent. Mais là, je le crains, on dira que l'on préfère glisser vers une forme d'irrationnel collectif pour éviter de parler d'une démission militaire qui semble prévue, attendue, espérée chez quelques uns, tant les erreurs, les manquements et les décisions ahurissantes furent "hénaurmes" !

Bien cordialement,

René Claude

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.07 s  3 requêtes