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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Poste de Commandement - PC
-

ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

6 juin 44 : une question iconoclaste de Resdulac le samedi 12 juin 2004 à 16h33

Tous les livres, films, discours et articles qui célèbrent le débarquement en Normandie parlent surtout des opérations sur Omaha et Ste Mère Eglise. Personne ne dit que ces deux "débarquements" sont justement ceux qui ont été complètement ratés. Mal conçus, mal exécutés, ils ont provoqué deux fois plus de pertes que tous les autres réunis ... qui ont réussi, eux !
A Omaha, le site était mal choisi : une plage complètement entourée de falaises, dont la seule étroite issue était barrée par un mur anti-char. Les bombardements aériens et navals préliminaires ont été effectués dans les champs, sur des coordonnées erronnées, laissant les fortifications intactes. Les chars amphibies qui auraient dû appuyer la première vague ont été lancés trop loin : presque tous ont coulé (sur les autres plages, la proportion est inverse : très peu ne sont pas parvenus jusqu'à la plage). Les premières barges n'ont pas été dirigées au point prévu, mais ont dévié juste en face des plus forts blockhaus. Il s'est écoulé plus de deux heures avant qu'un navire s'approche suffisament pour neutraliser les canons derrière les rochers, invisibles du large, qui prenaient la plage en enfilade. Bradley est resté sur un navire beaucoup trop loin du combat, d'où il ne pouvait voir exactement ce qui se passait, d'autant plus qu'il a fait tirer des obus fumigènes. Ceux-ci n'ont pas beaucoup géner les Allemands qui avaient depuis longtemps repérés leurs lignes de tir... etc.
Pour le débarquement de la 101ème Aiborne, la zone choisie était inondée, ce qui a provoqué la noyade d'un nombre important de parachutistes. De toute manières, le largage avait été fait au hasard parce que la plupart des pilotes de C47 n'étaient pas entraînés au vol sans visibilité. Les formations se sont dispersées en traversant les nuages orageux. Les paras éparpillés se sont fait massacrer sans parvenir à constituer des groupes de combat efficaces.
Ces deux opérations sont donc des échecs sanglants. On peut leur ajouter celle de la Pointe du Hoc, aussi inutile et coûteuse. Pour les trois, les survivants n'ont été préservés que parce que les autres débarquements avaient réussi.
A Utah Beach, au contraire, la tête de pont a été établie avec des pertes dix fois moins élevées qu'à Omaha. Mais le général Roosevelt, lui, avait débarqué avec les premières vagues. Son poste de commandement était sur la plage et non dans un bateau au large. Il est vrai qu'il en est mort d'épuisement (et c'est le nom de Bradley qui a été glorifié et qui est maintenant donné aux véhicules de combat d'infanterie US).
Quand aux débarquements anglais et canadiens, tout aussi réussis, on n'en parle pratiquement jamais, à l'exception des (petites, mais romantiques) opérations commando du Pegasus Bridge et du Casino de Ouisteam.

Pourquoi l'histoire populaire magnifie-t-elle ces cafouillages sanglants comme la charge des cuirassiés à Richthofen ou de la Brigade Légère anglaise en Crimée, au détriment des vrais exploits et victoires ? Est-ce de la propagande orchestrée pour masquer les responsabilités de généraux ?

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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