le Glossaire de Francis a trouvé : Aubry (Henri) - Résistance (France) |
- | Membre du mouvement "Combat", chef régional de la région R2 (région de Marseille).Il est nommé chef d'Etat-major de l'AS (Armée Secrète) après l'arrestation de Morin-Forestier en mars 1943
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Frenay (Henri) - Résistance (France) |
Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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Moulin (Jean) - Résistance (France) |
- | (Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988] Compagnon de la Libération
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Waffen SS - Allemagne nazie |
- | Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).
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FN - Front National - Résistance (France) |
- | Créé en mai 1941 par le Parti Communiste Français "pour la libération, la renaissance et l'indépendance de la France". Implanté dans les deux zones, le FN avait l'ambition de recueillir des adhésions dans tous les milieux et dans toutes les familles politiques. Fin 1941, le FN est en mesure de constituer un comité directeur où siège, par exemple, Georges Bidault de "Combat". Plusieurs branches sont rattachées au FN, plus particulièrement sa branche armée, les Francs-Tireurs et partisans (FTP).
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- | De nos jours, un parti politique d'extrême-droite dont le leader fut propulsé au second tour des élections présidentielles (mai 2002) à la grande stupeur de tous les démocrates plus adeptes de la pêche à la ligne que de l'avenir de leur nation.
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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SGM - Seconde Guerre Mondiale |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : En Histoire, pas de hasard ! de René CLAUDE le lundi 09 décembre 2002 à 16h08
Bonjour - bonsoir,
En effectuant des recherches sur Pierre de Bénouville qui a raconté sa version des événements tragiques dont il fut l'acteur et le témoin à Laure Adler, un moteur m'a envoyé vers une critique du livre parue dans les pages de...National Hebdo, le magazine de l'extrême droite qui soutient les thèses de JM le Pen. Que des lecteurs du FN lisent Laure Adler ne peut leur faire que du bien... Non, ce qui m'a étonné, c'est la signature au bas de la chronique : Jean Mabire. Et oui, le chantre des troupes de choc de la SGM - tendance humaniste Waffen SS - dit tout le bien qu'il pense de l'ex-cagoulard nourri de la prose de l'Action française, passé à la Résistance en 43 chez "Combat" qu'il noyauta et fit glisser vers la droite très, très nationaliste alors que Frenay était à Londres puis à Alger. C'est Bénouville (avec Aubry) qui poussa René Hardy qu'il savait pourtant brûlé à se rendre à la réunion de Caluire pour y défendre la position de "Combat".Pierre Péan en reçut l'aveu de la bouche de Bénouville alors qu'il travaillait sur Caluire pour sa bio de Jean Moulin.
Mabire envoie au passage un peu de fiel à Laure Adler en mettant en doute ses titres d'historienne et de journaliste, une vieille manie des pamphlétaires de l'Action française, insinuer pour salir et puis c'est une femme, socialiste et directrice de France Culture, tout ce qu'aime Mabire ... Il regrette bien évidemment l'adhésion du "rebelle" Bénouville au mitterrandisme. (Bénouville et Mitterrand étaient très potes depuis leurs années passées dans les parcs des hôtels de Vichy, et ils sont entrés en résistance à peu près au même moment, à la fin de 1943.)
Je parle de cette critique car j'ai lu ici ou là que, dans le fond, Mabire était un bon spécialiste de la chose militaire et des troupes de choc, qu'il fallait le lire en faisant abstraction de ses positions politiques et qu'il avait pris ses distances avec la droite extrême...dans les pages de National Hebdo, sans doute.
Qu'il parle de Bénouville, resté fidèles à ses réseaux d'extrême droite jusqu'à ses derniers jours, n'est donc pas un hasard...
Amicalement,
René
PS : J'ai hésité à inscrire le lien vers la critique de Mabire, mais je n'ai pas envie douvrir un lien, fut-il informatif, vers ce magazine. *** / *** |