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Les patrons sous l'occupation - Renaud de Rochebrune et Jean Claude Hazera
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Bouthillier (Yves) - France
-

(1901-1977) Yves Bouthillier, ministre des Finances du 5 juin 1940 jusqu'au 18 avril 1942. Centralien, inspecteur des Finances, il fit partie des cabinets des ministres des Finances successifs de novembre 1929 à mars 1935. Nommé directeur du Budget au ministère des Finances en 1935, il fut relégué en novembre 1936 à la direction financière de la préfecture de la Seine, puis rappelé Rue de Rivoli par Reynaud, en novembre 1938, au poste de secrétaire général du ministère. Arrêté par les Allemands en janvier 1944, il sera libéré puis arrêté par les troupes françaises en mai 1945 et condamné en juillet 1948 à trois ans de prison et à la dégradation nationale.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Darlan (François) - France
-

(1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.


Montoire - Vichy
-

Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Peut-être une (petite)explication à ta question... de Prosper Vandenbroucke le dimanche 23 mai 2004 à 21h00

Bonsoir CJE,
A la page 67 du livre de Jacques Delarue '' Trafics et crimes sous l'occupation '' on trouve ceci:
.......Fin octobre 1940, le gouvernement de Vichy, effrayé par le montant astronomique des sommes à payer pour les frais d'occupation, en avait réclamé la réduction. Aucune réponse n'ayant été donnée à sa demande, malgré l'entrevue de Montoire au cours de laquelle s'était amorcée une politique de collaboration confiante, le Gouvernement omit, sans prévenir, de verser l'acompte décadaire à l'échéance du 30 novembre, puis à celle du 10 décembre 1940. Vichy allait-il tenir tête aux exigences allemandes? Simple velléïté. A la première sommation d'Hemmen, chargé des questions financières par von Stulpnagel, l'arrièré fut versé sans discussion le 16 décembre.
En mars 1941, les Allemands ayant acquis la conviction qu'ils ne parviendraient pas à dépenser en France la totalité des versements, prétèrent une oreille favorable aux demandes de réductions formulées par Vichy.
Le 29 mars, Hemmen accepta que les frais journaliers soient réduits de quatre cents à trois cents millions de francs. Cette faveur amorçait une négociation qui allait amener le 7 mai les ministres Darlan et Bouthillier à accepter la nomination de trois commissaires allemands; un au Commerce extérieur, un aux devises, un à la Banque de France, et à reconnaître officiellement le cours forcé du mark à vingt francs français. Le contrôle allemand était désormait total. Plus grave encore, les mêmes négociations se poursuivant amenèrent finalement Darlan à signer le 28 mai les « protocoles de Paris », qui mettaient à la disposition de l'Allemagne la Syrie, la Tunisie et Dakar, comme bases militaires et constituaient le point de départ d'une véritable participation de la France à la guerre menée par le Reich contre l'Angleterre.
Cette réduction, obtenue à des conditions si désastreuses et lourdes de menaces, n'empêcha pas les versements de continuer à s'accumuler à la Banque de France. Au printemps de 1942, quatre-vingts milliards s'y trouvaient en dépôt à la disposition des autorités d'occupation. Ces réserves ne seront du reste utilisées qu'au moment de la construction du « Mur de l'Atlantique » qu'elles serviront à payer..........

......à la page 134 on trouve ceci:

.....Les trois derniers mois de l'occupation avaient été marqués de nouvelles exigences des représentants allemands pour le montant des frais d'occupation. Peu après le 6 juin, ils comprirent que les événements militaires prenaient une tournure dangereuse pour eux. aussi l'administration allemande décida de mettre les bouchées doubles. Le 19 juin, Hemmen, sans fournir aucune justification, demanda à Vichy que les versements décadaires soient remplacés par des versements mensuels anticipés. Bien que l'issue de la guerre fut désormais évidente et prochaine, Cathala, ministre de Finances de Vichy, y consentit et, dès le 25 juin, les frais d'occupation furent payés jusqu'au 20 juillet. Le 31 juillet, nouvelles exigences d'Hemmen; cette fois, il réclama une augmentation du tribut journalier qu'il voulut porter à sept cents millions.
Mais, même pour les gens de Vichy, il ne pouvaiet faire de doute que la débâcle allemande était commencée.
Aussi, le 10 août 1944, Cathala opposait-il pour la première fois un refus poli. Hemmen ne se tint pas pour battu et en appela à Laval, réclamant le versement de quatre milliards à titre d'avance, en supplément des frais ordinaires, en deux versements. Laval ordonna le paiement d'un versement anticipé sur l'écheance du 21 août (période du 21 août au 20 septembre) qui allait atteindre seize milliards. Laval ordonna donc à Cathala de faire effectuer dès le 12 août un premier versement de huit milliards.
L'exécution de cet ordre était impossible: il ne restait que trois milliards de fonds disponibles à la Banque de France et, pour en obtenir d'avantage, il fallait l'accord du Conseil général de la banque dont plusieurs membres étaient absents de Paris jusqu'au 16 août. Mais Hemmen savait que, le 16 août, il serait peut-être trop tard. Aussi exigea-t-il le paiement immédiat et, une fois encore, Cathala s'inclina. Renonçant à utiliser l'excellent alibi que les réglements de la Banque lui fournissaient. Il fit prélever cinq milliards sur les fonds d'avance au Trésor de l'Institut d'Emission, violant ainsi la convention passée entre l'Etat et la banque de France. Le 16 août, placé devant le fait accompli, le Conseil général de la Banque de France régularisera l'opération.

Bien amicalement
Prosper

*** / ***

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