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Du débarquement africain au meurtre de Darlan - Albert Kammerer
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulliste - France libre
-

Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AFN - Afrique Française du Nord
-

Territoire de l'Empire français.

Dans ce texte :

1940-1942 - le contexte en AFN de Francis Deleu le dimanche 28 mars 2004 à 18h31

Bonsoir,

L'AFN et plus particulièrement l'Algérie n'avait rien de comparable avec la France métropolitaine. Elle n'avait pas souffert de la guerre et ne subissait pas l'occupation. Albert Kammerer résume fort bien le contexte en AFN:
La population, l'armée et l'administration étaient:
- foncièrement vichystes et pétainistes,
- foncièrement anti-britanniques,
- foncièrement anti-gaullistes,
- globalement favorables aux Américains,
- dépourvues de groupes de résistance sur qui s'appuyer pour une dissidence.

La population non musulmane s'élevait à environ 1.200.000 personnes d'origine diverse dont 600.000 Français "authentiques". Les Musulmans autochtones sont estimés à 10 millions de personnes. Les Français, colons, commerçants, etc... ont la main-mise sur l'ensemble de l'économie. Ils se soucient surtout de leurs intérêts matériels et, à cet égard, ils s'accommodent fort bien de la situation. Le régime de Pétain les a débarrassé des fauteurs de troubles et autres empêcheurs de tourner en rond: les communistes jetés en prison et les Juifs déchus de la nationalité française, privés d'emploi et spoliés de leurs biens.

En réalité les civils n'étaient pas l'élément le plus important de la région. Les deux catégories qui comptaient vraiment, parce qu'elles détenaient le pouvoir, la puissance publique et la force, étaient l'armée et l'administration.

L'Armée d'Afrique forte de 120.000 hommes est restée intacte après la défaite et n'a pas subi l'humiliation de la débâcle. 120.000 militaires c'est une proportion considérable de 1 militaire pour 10 colons. Cette armée gardait un puissant esprit de corps, soigneusement entretenu et exalté par Weygand. Cette Armée d'Afrique - ces cadres en particulier - était entièrement dévouée au maréchal Pétain. Si cette armée était disposée à reprendre la lutte, ce serait sur ordre et sous l'autorité de Pétain. Enclin à la revanche (l'armée et non Pétain), elle était favorable aux Américains dont l'appui serait nécessaire dans l'hypothèse d'une reprise des combats.
Notons également que l'armée et l'administration s'imbriquaient étroitement. Comme dans tous les pays coloniaux, des régions entières étaient soumises au contrôle militaire. Les officiers, par exemple, étaient souvent chargés de Affaires Indigènes. Ils administraient, de facto, des fonctions civiles avec d'autant plus d'autorité que l'uniforme, sous ce rapport, est bien supérieur, auprès des populations indigènes, que le complet-veston.
Enfin cette armée était farouchement anti-britannique surtout depuis Mers el-Kebir et Dakar.
Elle était encore plus farouchement anti-gaulliste pour les mêmes raisons. En outre, après les combats fratricides de Syrie et l'évacuation des militaires vichystes, ces derniers, pour la plupart, avaient reflué sur l'Algérie et avaient été incorporés dans l'Armée d'Afrique. Ils rapportaient dans leurs bagages, une haine tenace à la fois contre les Anglais et contre la France libre.

Les caractéristiques de l'administration n'étaient guère différente de celles de l'armée. Elle appliqua avec zèle les mesures autoritaires inspirées par la Révolution nationale, traqua les dissidences, emprisonna les communistes, etc... Les hauts-fonctionnaires mis en place par Pétain lui maintenaient une fidélité absolue. Ils avaient, comme l'armée, la mystique de l'obéissance, qui les dispensaient de regarder où étaient les intérêts de la nation.
Kammerer estime que 95% sinon 99% de l'armée et de l'administration partageait les sentiments décrits ci-dessus.

Dans un tel contexte, on comprend mieux pourquoi les dissidences eurent autant de mal à s'installer en AFN et surtout pourquoi aucun groupe gaulliste ne parvint à émerger.... sauf quelques individualités réunies autour de René Capitant.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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