Pierre Fromageot présente ainsi le travail de Monique Angerand-Berger: "Témoignage sur la période 1940-46, les souvenirs de Monique Angerand-Berger sont ceux d'une enfant naïve et malicieuse, sincère et réfléchie, restitués aujourd'hui sans maniérisme, au fil des émotions éprouvées dans deux environnements différents: celui de ses grands-parents, postés à l'observatoire d'un café de village Nivernais et de ses parents, urbanisés, confrontés au combat quotidien sous l'occupation (son père fut emprisonné par Vichy et sauvé par miracle). Une sobriété et une fraîcheur qui font de cette narration un exemple sensible et néanmoins objectif."