Tentative de coup de force par le FI - L'Armée Secrète - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'Armée Secrète / Henri Bernard

En réponse à -3 -2
-1La lutte pour le régime politique de l'après-Libération. de René CLAUDE

Tentative de coup de force par le FI de Francis Deleu le mercredi 20 novembre 2002 à 20h21

Bonsoir,

La Résistance belge ne s'est pas vraiment déchirée durant l'occupation allemande. Les problèmes ont surgi au moment de la Libération.
Quelques points de repères pour situer le contexte.
Sans batailles et sans dévastations importantes, la Belgique est très rapidement libérée. Bruxelles est libérée par les troupes alliées le 3 septembre 1944, le jour même de leur entrée en Belgique.
Le 9 septembre, le gouvernement rentre à Bruxelles. Il doit faire face à une situation constitutionnelle inédite: l'absence du roi Léopold III, toujours captif des nazis et dès lors dans l'impossibilité de régner. Dans l'urgence les chambres législatives sont réunies pour finalement élire le prince Charles comme régent du royaume. Ce ne sera que le 26 septembre, après une large consultation, que se met en place un cabinet d'union nationale. Pendant ce temps, le FI (Front de l'Indépendance) d'obédience communiste et soutenu par les partisans s'empare des leviers du pouvoir dans un millier de communes. Le FI n'entend pas céder le pouvoir ni à l'A.S , ni aux militaires alliés, ni au gouvernement lorsqu'il se met en place. Son intention de prendre le contrôle du pays est évidente.

Le 25 novembre, les résistants du FI, bien armés, débarquent en masse à Bruxelles pour ce qui ressemble à une tentative de coup de force. Curieusement, les leaders communistes font échouer l'opération. Plutôt que de marcher vers le quartier des Ministères, ils organisent un grand meeting. En réalité, la veille, Staline redoutant vraisemblablement un renversement d'alliance des Occidentaux alors que l'Armée Rouge est encore aux prises avec l'armée allemande, a donné des consignes de modération au Parti Communiste Belge. Tout aussi curieusement, le lendemain, comme par enchantement, le FI accepte de se désarmer.

Les 28 et 29 novembre, les derniers partisans du FI tentent de paralyser le pays en lançant un ordre de grève générale. C'est un échec complet. En effet, les socialistes, les démocrates-chrétiens, le libéraux de gauche jusque là liés au FI, refusent de se laisser manoeuvrer par les communistes. Le Front commun de la gauche n'existe plus et même au sein des syndicats socialistes (FGTB) une bataille contre le noyautage communiste se termine à l'avantage des socialistes.

Bien cordialement,
Francis.

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