Qu'est-ce qu'il y a de stupéfiant? de CJE le samedi 17 janvier 2004 à 20h55
L'armée française de 1940 raisonnait comme en 1914 : "on a le temps".
Une demande d'intervention de l'aviation faite sur le terrain vers 16 heures n'avait aucune chance d'être exécutée avant 14 heures le lendemain.
Les bombardiers ont donc attaqué les cailloux 50 km en arrière de l'ennemi. "Où étaient nos avions ?" ont demandé les biffins. Comment leur donner tort ? Ils étaient pourtant là, mais pas exactement où on les attendait.
L'aviation de bombardement française a réalisé environ un millier de sorties pendant la totalité de campagne, soit à peu près autant que la Luftwaffe du 13 au 15 mai sur Sedan.