Bonsoir,
Le regard posé sur les fusillés de la Grande Guerre n'est probablement pas le même en fonction de l'appartenance sociale ou culturelle, du contexte politique ou de périodes historiques. Le fusillé? Une victime, un martyr, un lâche.... un exemple?
Je songe à Luciani, le petit Corse qui ne parlait pas Français. Il n'avait pas compris un ordre et donc, forcément il ne l'avait pas exécuté puisqu'il ne comprenait pas le Français. Il fut jugé en un tour de main. Luciani n'a rien compris de la sentence. Au petit matin blême, il fut fusillé! Il ne saura jamais pourquoi! C'est à la page 20 de la BD de Tardi.
Pour tenter d'y voir plus clair, je propose de mettre en ligne l'excellent ouvrage de Nicolas Offenstadt "Les Fusillés de la Grande Guerre et la mémoire collective 1914-1999" en contrepoint du livre de Pierre Miquel qui pointe du doigt le gâchis des généraux.
Bien cordialement,
Francis. |