Bonsoir,
Voilà une déclaration à laquelle j'adhère volontiers.
J'ajouterai que c'est le balancement permanent entre la passion initiale du chercheur pour sa branche née de sa subjectivité formée par ses multiples influences culturelles, sociales voire affectives, et les exigences de rigueur et de probité intellectuelle de son activité qui rend l'Histoire si vivante à mes yeux.
Une fois l'utopie objectiviste reléguée au musée des belles et grandes illusions, l'Histoire redevient un espace fabuleux où s'exprime le tiraillement né de la volonté de cerner la vérité au plus près que vient bousculer la conscience de l'impossibilité de réduire à des systèmes et des équations les grands mouvements de l'humanité ou la vie de certains grands formats.
Ça nous rend plus humbles.
Amicalement,
RC |