Bonsoir,
Il est frappant de constater que nombre d'auteurs belges qui traitent de l'occupation allemande le font avec cette dérision ou cet humour décapant qui caractérisent les Belges dans les moments les plus dramatiques. A croire que les Belges, d'instinct, devinent que cet épisode de leur histoire n'est que provisoire et que mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Est-ce par tradition historique? Après des siècles d'occupation par tout ce que l'Europe comptait de nations "impériales", le Belge a-t-il acquis l'esprit frondeur, réfractaire à tout ce qui lui est imposé de force?
C'est aussi l'occasion de rappeler le petit chef-d'oeuvre en 6 volumes de Pierre Stephany (1940.... 1945) où rien n'est traité avec sérieux mais où tout est examiné minutieusement avec un rare esprit critique.
Bien cordialement,
Francis. |