Les conférences-causeries du Cercle Aristote ont invité deux fines lames de la critique littéraire, ce genre en voie de disparition à notre époque de l'entre-léchage germano-pratin bien compris. Pierre Mari et Juan Asensio réfléchissent avec humour à l'avenir de la Littérature dans un pays défait. Ils citent Daudet, Marc Bloch, Bloy... Un pays qui perd ses Lettres finira par perdre son âme. Ils balancent en passant des gifles méritées à quelques baudruches contemporaines.
PS : Cet échange sur la mort de la critique (et celle des Lettres) m'a fait penser au compatriote de Francis et de Prosper, le regretté Pol Vandromme, grand critique et biographe (Hergé, Céline, Brassens, Nimier...) que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour une émission autour de Marcel Aymé il y a quelques années.