La lettre de Giraud postée le 9 novembre 42 - Mémoires - forum "Livres de guerre"
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Mémoires / Fernand de Brinon

En réponse à -4 -3 -2
-1Lettre de Giraud à Pétain : reprise de son serment de François le Masne

La lettre de Giraud postée le 9 novembre 42 de Francis Deleu le mardi 15 mars 2016 à 15h03

Bonjour,

Soyez le bienvenu sur notre forum !

Le contenu de la seconde lettre du Général Giraud adressée à Pétain est reproduite dans l'ouvrage d'Albert Kammerer, Du débarquement africain au meurtre de Darlan, page 230.

La lettre ne porte pas d'indication de lieu ni d'une date précise. Seul est mentionné "Novembre 1942". Il est vraisemblable qu'elle ait été rédigée à Marseille peu avant le départ de Giraud, dans la nuit du 5 novembre. La lettre fut mise dans une enveloppe au nom du maréchal Pétain, laquelle enveloppe fut elle-même mise dans une plus grande au nom du général Campet, chef du cabinet militaire de Pétain. L'adresse est de la main du capitaine de Linarès chargé de la porter à son destinataire à Vichy. Cependant, empêché de s'y rendre, le capitaine de Linarès fut contraint de l'envoyer par la poste sous pli recommandé. Le cachet de la poste de Marseille porte la date très lisible du 9 novembre 1942.

Le texte de cette lettre :

Novembre 1942

Monsieur le Maréchal,

Je vous avais promis de défendre la politique que vous m'aviez personnellement exposée. J'ai tenu ma promesse auprès de mes parents et de mes amis, sans me livrer à la moindre manifestation, malgré les attaques qui ne m'ont pas été épargnées.
Aujourd'hui, j'estime l'heure trop grave pour rester spectateur. Je crois qu'il se présente pour notre patrie une chance inespérée de sortir de la guerre avec honneur. Je suis sûr d'ailleurs de votre pensée profonde, mais plis libre que vous, je puis aller préparer en Afrique ce que vous achèverez vous-même en France.
Je n'ambitionne rien que de voir la résurrection de mon pays. J'y consacre les biens et les forces qui me restent. Je vous demande de bien vouloir me garder votre estime et de me considérer toujours comme un de vos plus dévoués et plus respectueux subordonnés.

A. GIRAUD.
A chacun de juger si cette lettre peut être considérée comme un "désengagement" du serment fait dans la lettre du 4 mai.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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