Je suis le petit-fils de Jean Tracou.
Il a écrit son livre dans le climat détestable de l'immédiat après-guerre, à une époque où rester fidèle à l'homme et au régime qu'il avait servis en toute bonne foi démontrait au moins un certain courage... Que l'on stigmatise ses excès, je le comprends. Mais dans ce cas, qu'on en fasse autant pour le camp adverse. Je ne crois pas que M. Thorez par exemple puisse être cité comme un exemple de vertu...
Concernant l'anecdote De Lattre, je suis au regret de vous indiquer que mon grand-père l'a maintenue jusqu'au soir de sa vie, sans la moindre altération. Et je l'ai assez connu et respecté pour discerner chez lui le vrai du faux et pour penser qu'il n'a pas raconté d'âneries ni inventé ce que la famille de Lattre s'est évertuée à cacher honteusement.
Bien cordialement,
Xavier Tracou