Tiens donc ?! - Le Général Guisan et l'esprit de résistance - forum "Livres de guerre"
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Edition du 03 février 2015 à 12h01

Le Général Guisan et l'esprit de résistance / Jean-Jacques Langendorf et Pierre Streit

En réponse à
-1Deux reproches contradictoires de Christian Favre

Tiens donc ?! de Etienne Lorenceau le mardi 03 février 2015 à 11h56

Tout d'abord il est bien venu à l'esprit de beaucoup d'historiens que Staline nourrissait un profond respect pour la brutalité d'Hitler et réciproquement (il y a même au moins deux livres entiers sur ce fait). De même c'est bien avant le pacte Germano-soviétique que les allemands détournaient les fonds de la Ruhr dus à la France pour financer leur réarmement en faisant croire au monde et, plus tard, même aux historiens (non limités à Paxton) que c'était le Traité de Versailles qui était la cause de la guerre alors que les allemands avaient dévasté par leur invasion en 14/18 ce qui constituait la richesse industrielle de la France et qu'il était normal et -a minima- qu'ils assurent les frais de réparation limités dans le temps et en montant. Donc l'entente Staline Hitler ne date pas du pacte Germano Soviétique et je vous renvoie d'une part au fait que Staline voulait pouvoir positioner ses troupes en Pologne pour "protéger la Tchécoslovaquie face à l'Allemagne... sinon, il ne ferait rien (et ni Chamberlain ni Daladier ne s'y sont trompés; voire les archives Italiennes sur le voyage de Chamberlain et Halifax chez Mussolini.) Par ailleurs le pacte Germano-soviétique concernait la Pologne et Staline n'avait aucune obligation d'envoyer un télégrame de félicitation à Hitler pour son occupation de la France lors de la visite de Paris par le fou furieux. Enfin je vous rappelle que Staline, juste avant Barbarossa et l'offensive allemande à laquelle il ne croyait pas, a fait emprisonner ceux qui tentaient de l'en convaincre.

Donc SI ! Certains hommes politiques (et particulièrement des militaires) ont pu être fasciné par le progrès économique allemand financé par les américains puis par la confirmation militaire de cette renaissance... en oubliant qu'elle s'appuyait sur la dépossession des juifs, la ruralité, le socialisme, et la trahison des traités sur la Ruhr, sur la Société des Nations, sur les accords de Münich, sur le pacte de non agression avec la Pologne, sur....
La puissance militaire a, selon moi, initalement attiré et séduit (non sans craintes) un Guisan avec lequel traitait le fils, et, plus encore un Pilet Golaz.
Alors que cette ivresse passagère n'ait pas été de longue haleine et que le profond sentiment national d'un Guisan l'ait emporté progressivement sur la fascination, je ne le conteste en aucune façon mais votre raisonnement à l'appui d'un nationalisme honorable qui aurait été constant et dès l'origine ne me convaint pas. Même si monsieur Rossé ébranle et recale sans peine avec des documents la perception que j'en avais.

Votre argumentaire sur les documents du train (qui a effectivement ét brandi à l'époque) ne me semble pas être validé par l'histoire : la Tchécoslovaquie était justiiée par les Sudètes, la Pologne par Dantzig, la Hollande par Venlo et Georg Elser, les juifs par leur richesse (alors que ce sont des gens modestes qui ont été massacrés par un hitler financé par les Krupp, les Thyssen, les Ferdinand Porsche...)...
La diplomatie allemande est coutumière du fait... et pas seulement dans la deuxième guerre mondiale.

Ce n'est pas en qualifiant de mesquins les arguments documentés qui sont présentés à l'encontre de votre conviction sincère que vous feriez avancer une perception plus juste et plus équitable d'un général. Guisan n'était pas un de Gaulle à qui la Suisse pouvait s'identifier et qui s'identifiait à la Suisse... sinon il n'y aurait pas eu un certains nombre de faits ou de déclarations documentées qui montre un homme profondémen "suisse" mais pas aussi stable ni aussi "statue de commandeur" que vous voulez le présenter

Regardons ensemble car de toutes façons personne ne pourra en faire un traître à la Suisse et refuser de voir que son parcours n'est pas parfaitement parralèle à celui de la majorité des citoyens suisses, ferait plus de tort à la Suisse qu'au Général Henri Guisan à qui personne ne reprochera d'être un homme avec ses doutes, ses certitudes ... et ses erreurs... puisqu'au final, il a rempli la fonction pour laquelle il avait été élu.

*** / ***

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