Le 27 octobre 1942, Edmond Hamel subit une perquisition à son domicile à la rue de Carouge (et non à la villa de la route de Florissant). Au regard de son passé de militant communiste aux côtés de Léon Nicole, la Police cantonale de Genève cherche du matériel de propagande (le Parti communiste est alors interdit en Suisse). Les policiers n'en trouvent pas, mais mettent la main sur deux émetteurs ondes courtes non déclarés, cachés sous le plancher. Hamel se justifie en disant qu'il en a besoin pour soigner une sinusite. Il est condamné à 10 jours de prison avec sursis.
La police n'a rien soupçonné de son activité en faveur du réseau Dora. Cet événement n'a rien à voir ni avec la discussion qui nous occupe, ni avec les arrestations en Allemagne.
Mes sources : dossier d'instruction de l'affaire Hamel (AFS E5330/1982/1 vol. 66 dos. 5132 année 1942) |