The Canaris File - On l'appelait A. 54 - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

On l'appelait A. 54 / C. Amort & I.M. Jedlicka

 

The Canaris File de Etienne Lorenceau le dimanche 18 janvier 2015 à 19h46

Ce livre est à rapprocher de ceux sur l'orchestre rouge puisqu'il devient de plus en plus apparent que le chef de la resistance allemande (le "Werther" tant recherché si l'on tient à personnaliser ce fantastique réseau) dont les tentacules couvraient tous les appareils politiques, militaires et policiers allemands, en Allemagne et dans les pays occupés.

Son incroyable réseau faisant fi des convictions politiques qui étaient siennes, transmettait par la Suisse (surtout après les démantèlements de 1942 en Belgique, en France, en tchécoslovaquie et en Allemagne) des informations fiables essentielles tant aux alliés à l'ouest (Britanniques par l'embassade à Berne et Américains par Allen Dulles) qu'aux soviétiques (grâce au réseau initié par "Sonia" et confié ensuite à "Rado".)

J'ai reconstitué une partie importante de cette pieuvre avec ses ramifications, modes de fonctionnement et problèmes. Les sources de Roessler ne sont pas aussi obscures que les amateurs de sensationnel le prétendent, pas plus que les sources de ces sources, mais le réseau ne passait pas que par Roessler... En fait il ne se concentra massivement sur la Suisse qu'après la destruction des réseaux de Harro Schulze-Boysen, Arvid Harnack et Hans Coppi tous reliés à la façon d'une fourmilière au Général Oster, la main exécutive de l'amiral Wilhelm Canaris

Agacé par les mythes créés par les uns ou les autres sur l'Orchestre Rouge en Suisse, j'ai passé, avec quelquess moyens, des décades à en rechercher les sources et leurs cheminements dans les révélations des acteurs en Suisse bien sûr, mais aussi auprès des tortionaires qui les pourchassaient depuis l'Allemagne, de ceux qui les nourrissaient en informations, des bénéficiaires de ces informations (Anglais, Américains, Français, Espagnols, Portugais, Suédois et Soviétiques)

Tout cela constitue une incroyable pyramide tentaculaire (analysée et recoupée sur plus de mille pages de notes) dont le sommet et l'impulsion sont sans conteste Canaris, une personalité discrète, à l'intelligence fluide, modeste, profond, passionant, et poursuivant une ligne de fond très cohérente et simple au travers de manoeuvres extrêmement complexes le contraignant à des relations sociales amicales avec des ennemis non moins intelligents et terriblement dangereux comme Heydrich et Schellenberg.

Les nazis ne s'y sont pas trompés puisqu'Huppenkhoten, au nom de ses maîtres, l'a garroté avec une cruauté extrême en s'y appliquant cyniquement à deux reprises pour que l'Amiral ait à bien sentir la souffrance dans son agonie... alors que la guerre était déjà clairement et irrémédiablement perdue et que les himmler, kaltenbrunner et schellenberg se cherchaient des "cautions" mensongères pour négocier leur propre avenir auprès des alliés.

Je veux m'incliner ici devant l'Amiral Canaris, un vrai héros de l'ombre, digne du Lorenzaccio de Musset... en mieux.

*** / ***

lue 2390 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes