Jugement de 1949 - 5 ans à la tête de la DST - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

5 ans à la tête de la DST / Jean Rochet

En réponse à -4 -3 -2
-1L'imprescriptibilité des crimes de Francis Deleu

Jugement de 1949 de Etienne Lorenceau le samedi 20 décembre 2014 à 23h55

Les crimes de guerre sont donc bien imprescriptibles et même le président Pompidou ne pouvait exercer un droit de grâce pour les éventuels crimes de guerre de Maurice Picard.

Il convient donc éventuellement de prouver si Maurice Picard aurait commis des crimes de guerre.

Le fond des jugements de Nüremberg de 1949 (livre vert) pour juger les criminels "secondaires" a consisté à considérer comme crime de guerre la simple appartenance à une organisation criminelle, et le tribunal classe comme "appartenance" le fait de faire partie de la SS ou du SD et, par contre, pas le simple fait d'avoir travaillé pour la Wehrmacht ou l'Abwehr (ce qui n'exclut pas que certains individus de la Wehrmacht et de l'Abwehr puissent avoir commis des crimes de guerre par ailleurs).

Donc s'il était prouvé que Maurice Picard a réellement été un agent de la Gestapo ou du SD (mais pas de l'Abwehr), cela suffirait à le classifier comme criminel de guerre et à empêcher que sa mémoire puisse-t-être protégée par la grâce présidentielle.

Mais comme les accusations que j'ai pu trouver ne font pas une distinction claire entre les liens de Maurice Picard avec le SD, la Gestapo (deux branches distinctes du RSHA) ou l'Abwehr, il n'est pas possible encore de considérer s'il est un criminel de guerre ou non au titre de sa collaboration avec une organisation criminelle.

En examinant à décharge, il convient de remarquer que les conditions de son arrestation et de sa déportation semblent démontrer que sa collaboration aurait concerné plutot des agents de l'Abwehr que des agents de la Gestapo ou du SD même si ces appellations sont utilisées indiférement par ses accusateurs.
Je cherche donc puisque nous avons les noms de ses contacts avec l'ennemi d'alors à Vierzon et à Bourges, à quelle organisation ceux-ci appartenaient.

En examinant à charge, on ne peut que remarquer que son engagement dans les NAP se situe à Lyon et se trouve donc être postérieure à ses contacts avec l'ennemi et, bien évidement n'ont pu être initiés sur ordre de son chef de réseau des NAP. Il aurait donc collaboré avant de "résister" et aurait pu être incité par ses contacts de l'Abwehr à infiltrer la résistance.

Mais possibilité ne vaut pas certitude.

En conclusion de ce post, il est possible, sans se trouver en risque d'être "diffamatoire" ou procéder à un "dénigrement" (au sens juridique du terme et après la grâce présidentielle) de mener une enquête ouverte sur la réalité de l'histoire du personnage pendant la guerre et les témoignages sincères et précis (autres qu'anonymes) sur la période de la guerre sont recevables sans courrir non plus le risque d'être diffamatoires ou dénigrant.

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes