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| | La bibliothèque de l'Histoire / HistobibliothèqueEn réponse à Et Hitler dans tout ça ? de françois delpla le jeudi 14 novembre 2013 à 12h12
"Jean-Nicolas Pasquay
S’inscrivant dans la lignée d’un précédent article, Pasquay propose un aperçu des événements qui se déroulèrent entre juin et novembre 1940, vus sous l’angle de la Kriegsmarine. Les extraits du Kriegstagebuch - journal de guerre - de la Seekriegsleitung (SKL - la Direction de la guerre sur mer) en offrent en effet une vision inédite. À la suite de l’attaque britannique de Mers-el-Kébir, les Allemands observent avec attention l’émergence des forces navales françaises libres. Bien conscient du danger et souhaitant mener des actions navales à l’encontre des Anglais et de la France libre, le gouvernement de Vichy reste toutefois soumis aux décisions germaniques. La méfiance des Allemands envers la marine française, ne sachant pas précisément s’ils sont restés fidèles au maréchal Pétain ou servent les intérêts du général de Gaulle, les contraint à la prudence. L’intervention de la force franco-britannique sur Dakar – en vue d’obtenir son ralliement - témoigne de la visée expansionniste des anglais, puis, la conquête du Gabon à l’automne 1940 par les forces françaises libres marque un tournant. Après des mois de méfiance vis-à -vis du gouvernement de Vichy, la SKL finit par donner son aval au renforcement des moyens militaires en Afrique du Nord."
Mais enfin ! ce n'est pas Raeder qui commande !
Ni lui qui définit la stratégie tordue du nazisme : on peut au moins lui reconnaître cela.
Ce dont Hitler a besoin après Mers el-Kébir, c'est de calmer le jeu à l'ouest... puisque dès la mi-juillet Barbarossa est dans les tuyaux. C'est bien la raison majeure d'une utilisation parcimonieuse de la servilité vichyssoise -qui, elle, est dès le lendemain de Mers el-Kébir totale et empressée. |
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