"la mention des 750 000 francs et des balles à blanc semblent émaner de Lucie"

Relisez attentivement : Lucie ne parle jamais entre guillemets dans ce document, tout est écrit et pensé par l'auteur de la synthèse; les déductions sur ce qui vient exactement d'elle sont donc hasardeuses, même si c'est le cas en grande partie.

Voyez par exemple la première rencontre des futurs époux "à la Sorbonne" et non à Strasbourg : le moins qu'on puisse supposer, c'est que l'informateur a mal compris !

Mais je sais qu'ici je prends un risque : celui qu'un hurluberlu, nous lisant, exploite ma remarque pour affirmer qu'il y avait en ces augustes murs du quartier Latin une cellule germano-soviétique dont Lucie, en ses récits d'après guerre, s'efforce de détourner l'attention.

Sur la coupure Barbie-Floreck, je vous suis mal : le second est le successeur par intérim du premier, envoyé en Italie colmater les brèches lors de la chute de Mussolini (survenue le 25 juillet, mais anticipée par diverses mesures hitlériennes : on ne sait au juste quand Barbie s'absente). Ils n'ont donc rien à décider ensemble; et surtout, cette offre qu'il fait à Lucie en automne (et qui peut être facilement élaguée dans le récit de l'évasion, quarante ans plus tard, en réplique à un Vergès qui n'en parle pas -et qui ignore d'ailleurs vraisemblablement à cette date que Barbie n'a rien à voir dans l'évasion), cette offre dis-je, au moment de la chute des feuilles, n'a pas à être antidatée au mois de juillet, sauf si on veut à toute force nuire.