Comparer deux chars revient généralement à savoir quel engin pouvait prendre l’ascendant sur son adversaire lors d’un duel. Dans le cas présent, ce sont des blindés allemands qui sont confrontés, techniquement parlant, afin de répondre à une question tactique : l’Armée allemande avait-elle besoin de déployer un Tiger moins mobile, couteux et doté d’un dessin obsolète alors qu’elle met en ligne, dès 1943, le Panther, un engin résolument moderne et doté des derniers raffinements technologiques ?

Lorsque la Wehrmacht envahit la Tchécoslovaquie en mars 1939, elle occupe des usines d’armement assemblant des matériels très performants. Parmi elles se trouve la société Škoda qui, outre des chars, fabrique des pièces d’artillerie. Les vainqueurs s’emparent donc d’un butin conséquent et, par la suite, font travailler pour leur compte les bureaux d’études tchécoslovaques. Ceux‑ci vont développer de nouveaux modèles, qui ne seront pas tous mis en service, à l’image du canon antichar 6,6cm Pak 5/800 L/50.

Le VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) est le nouveau principal véhicule lourd de combat de l’Infanterie française, conçu et fabriqué en France par Nexter Systems et Renault Trucks Défense. Le VBCI permet la définition d’une nouvelle doctrine d’engagement pour l’Infanterie française, car ce véhicule numérisé est plus mobile, détecte et peut tirer plus loin.
Il fournit plus de rapidité et plus de fluidité dans la phase de combat.

Connue pour ses modèles automobiles sportifs et racés, la marque fondée en 1906 par Vincenzo Lancia a pourtant fabriqué des camions militaires dès ses débuts. Ainsi, la division Veicoli Industriali est créée en 1912 et lance son premier modèle, l’automitrailleuse 1Z, utilisée en Libye et pendant la Grande Guerre. Dès lors, Lancia devient un fournisseur privilégié et réputé de l’Armée italienne, avec notamment le camion lourd Autocarro Pesante Unificato Lancia 3Ro.

Une grande partie des Jagdpanzer 38(t) Hetzer actuellement exposés au public sont originaires de Suisse. En effet, devenus obsolètes et retirés du service actif au début des années 1970, nombreux sont les G13 issus des stocks de l’Armée suisse à trouver le chemin des musées, où certains sont repeints aux couleurs de la Wehrmacht, à qui ils avaient été originellement destinés. La Confédération helvétique aligne pendant plusieurs décennies 158 exemplaires de ce petit chasseur de chars conçu en quelques mois pour une Armée allemande aux abois. Même si leur nombre est bien modeste à l’aune des milliers de chars qui s’affrontèrent sur les champs de bataille européens pendant plusieurs années, l’introduction du G13 représente, pour l’Armée suisse, un changement important. Le comprendre nécessite de revenir brièvement sur la genèse des forces blindées de ce petit pays neutre.

Surclassé lors d’un appel d’offres lancé par l’Armée soviétique par un adversaire plus moderne et spécialisé dans la lutte antichar, l’hélicoptère d’attaque Mi‑28 est pourtant issu d’une longue lignée d’appareils de combat. Mais un éventuel troisième conflit mondial réclame des matériels au top d’une technologie que la machine de Mil n’atteint pas. Pour autant, avec la fin de la guerre froide, l’Armée russe a besoin de voilures tournantes plus polyvalentes, signant alors le retour en grâce du « second couteau ».

Le 17 juillet 1936, le gouvernement du Front populaire espagnol annonce que l’armée d’Afrique s’est soulevée contre la IIe République. Commence alors une guerre civile meurtrière, qui verra la mise en œuvre par le camp nationaliste de 122 Panzer I et 155 tankettes L3, fournis respectivement par l’Allemagne et l’Italie, ainsi que des bricolages destinés à donner aux Franquistes un embryon de force mécanisée.

Lors de leur engagement en Afghanistan en 2001, les troupes françaises ont dû faire face à des difficultés de ravitaillement, avec un manque cruel de camions équipés d’un plateau logistique. Dans ce contexte, la Délégation générale pour l’armement (DGA) a commandé 22 véhicules P 340 dotés d’un plateau logistique JRegnault à la société Scania, dans le cadre d’un « Crash Program », programme visant à accélérer les délais de livraison. Ces porteurs font partie d’un contrat global de 161 exemplaires du P 340 CB6X6HHZ.