La Flotte d'Alexandrie - Dans la bataille de Méditerranée - forum "Livres de guerre"
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Dans la bataille de Méditerranée / Général Catroux

 

La Flotte d'Alexandrie de Francis Deleu le lundi 04 février 2013 à 12h38

Bonjour,

En novembre 1941, le général Catroux se rend en Egypte pour y rencontrer l'amiral Cunningham. Catroux est chargé par le général de Gaulle de coordonner les efforts de la France Libre dans cette région mais également de tenter de convaincre l'amiral Godfroy de reprendre les hostilités.
Rappelons que Godfroy commande la Force X basée dans le port d'Alexandrie (Egypte). Le 3 juillet 1940, il reçoit le même ultimatum que celui adressé à l'amiral Gensoul commandant la flotte de Mers el-Kébir. Le sort réservé à la flotte de Mers el-Kébir est évité grâce à l'accord conclu entre l'amiral Cunningham, commandant de la flotte britannique en Méditerranée, et l'amiral Godfroy, au prix du désarmement des bâtiments français.

Le général Catroux narre son arrivée à Alexandrie :
"Lorsque, fin novembre [1941], je me rendis dans cette ville et que, traversant la rade pour aller saluer Sir Andrew Cunningham, j'aperçus ces unités françaises portant à leur poupe le pavillon national, immobiles dans cette atmosphère de guerre, j'éprouvai un sentiment amer de honte et de révolte. Etait-il concevable que cette précieuse force demeurât inemployée ? Que chaque jour les Etats-Majors et les équipages assistassent aux mouvements des bâtiments de guerre britanniques qui partaient au combat ou en revenaient sans être dévorés du désir de les imiter et de les égaler ? Etait-il possible que lorsque la Patrie subissait le joug de l'ennemi, ces cadres, naguère si ardents, s'accommodassent d'une existence d'oisiveté et que nantis de leurs soldes par les soins du Gouvernement de Sa Majesté, assurés de leurs liaisons postales avec la France, ils écoulassent leurs heures de loisir à terre, en jouant au tennis et en fréquentant la société où certains trouvaient l'occasion de riches épousailles ? Pendant ce temps, l'aéronavale de Cunningham torpillait les cuirassés italiens à Tarente; pendant ce temps, les Français Libres de de Gaulle fonçaient à Sidi-Barrani et à Sollum sur les soldats de Graziani. Gloire pour ceux-ci, déchéance pour ceux-là, quel douloureux contraste !"
Bien cordialement,
Francis.

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