L’affaire de Lurs 60 ans après - "De la combe aux fées à Lurs" et "La grande Maison" - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

"De la combe aux fées à Lurs" et "La grande Maison" / Charles Chenevier

En réponse à -4 -3 -2
-1Le crime de LURS de Jean-Pierre Yanmar

L’affaire de Lurs 60 ans après de Serge Desbois le jeudi 06 septembre 2012 à 17h16

Cher co-internaute

De tout temps, quand une affaire est à moitié élucidée et à fortiori quand elle ne l’est pas du tout, se greffe toute une histoire surajoutée que moi j’appelle de « l’Histoire interprétative » :
Par exemple "Himmler était le chef des SS. Les SS étaient tous blonds donc Himmler était blond".

De nombreux amateurs ont écrit des livres absurdes sur l’affaire de Lurs. Giono n’en était pas loin .

N’a-t-on pas dit que Drummond faisait partie des services secrets anglais. Ce qui a été démontré depuis comme faux..

Il faut s’en tenir aux inspecteurs et aux juges qui ont suivi l’affaire et qui, plus de 20 après, n’avaient pas intérêt à cacher quoi que ce soit.

Par exemple : pourquoi Dominici jouissait-il d’une situation privilégiée dans la prison ? Parce qu’il était très âgé. Or à l’époque où la moyenne d’âge du décès était de 65 ans, 75 ans était très âgé.

Le magot était toute les économies du vieux Dominici qui vivait pourtant chichement et qui en a parlé au commissaire Sebeille.

Il a été exonéré de la peine de mort par le président Coty et « gracié » par le général De Gaulle. Gracié ne veut pas dire non-coupable.

Ce fût un drame de l’alcoolisme. Après avoir constaté l’éboulement sur la voie ferrée le 4 août 1952, Dominici est remonté sur le campement des Drummond. C’est très bien décrit page 258 et suivantes, du livre de Laborde, avec tout ce que le vieux a dit.

Il a vu la femme se déshabiller « pour son âge elle était en très bon état, elle avait tout ce qu’il faut ». Il a voulu la « toucher ». C’est alors l’engrenage… « j’étais saoul » dit-il page 276.

Çà ne l’empêche pas de ne pas signer sa présente déposition 5 minutes après et de faire croire qu'il pense apparemment le contraire. Et toute la famille ainsi était « tordue »

Exemple d’interrogatoire de Gustave par le juge Batigne ( son livre « Un juge passe aux aveux » page 143) :

« A cette heure-là il faisait jour ou il faisait nuit ?
- Quoi ?
-A cette heure-là il faisait jour ou il faisait nuit ?
- Je ne comprends pas très bien ce que vous me demandez.
- Ouvrez vos oreilles et vous comprendrez : à cette heure-là
il faisait jour ou il faisait nuit ? Et ne me dites pas que vous n'avez pas compris ?
- Pour dire qu'il faisait jour, non il ne faisait pas jour. Pour dire qu'il faisait nuit il ne faisait pas nuit.
- Alors la nuit commençait à tomber ?
- Il ne pleuvait pas.
- Je ne vous demande pas s'il pleuvait, je vous demande si la nuit commençait à tomber, oui ou non ?
- Il faisait nuit.
- Vous en êtes sûr, oui ou non ?
- Oui.
- Regardez ce calendrier : ce jour-là la nuit tombe une heure plus tard.
- Il faisait jour.
- Pourquoi disiez-vous qu'il faisait nuit ?
- Je ne sais pas. »

Et cela peut continuer ainsi indéfiniment.

Et la fille Yvette est du même genre, elle qui a lavé le pantalon de son père le lendemain du crime. Elle vit peut-être encore aujourd’hui, âgée de 82/84 ans mais ne dira rien.

*** / ***

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