Nous serions tentés de le croire. Ainsi seulement 6 de ces 44 jours de Bombardements sur Paris et sa banlieue eurent plus de 10 tués.
Le 29 mars 1918, en l’église St. Gervais, le jour du Vendredi-Saint à l’heure de l’office, un obus frappa de plein fouet le sud de la nef et du toit et brisa un des arcs-boutants : soixante dix tués ( pour "L’Illustration" - mais d’autres disent 91 tués ) et une soixantaine de blessés. Le canon était situé dans la forêt de Crépy, près de la colline de Montjoie.
Le 16 avril, rue du faubourg St. Antoine et sur les usines Schneider.17 Tués et 114 blessés. Le tir se situait toujours dans la forêt de Crepy.
13 projectiles, le 5 août, tombèrent gare des Invalides, caserne Dupleix, Bd St.Germain, avenue de la Grande Armée et causèrent 31 tués et 61 blessés. Ils provenaient près de Beaumont en Beine, dans le bois de Corbie.
Il faut mettre en parallèle les bombardements par les avions allemands, « les Taubes » et les Zeppelins au cours de 746 raids qui se terminèrent par 266 tués et 603 blessés.. |