Du Canon de Paris en 14/18 au Canon de Londres en 1944. 1er Épisode - Les sites V1 en Flandres et en Artois - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


Les Sites V1 du Nord de la France
 
 
 
 Modérateur du livre
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Les sites V1 en Flandres et en Artois / Laurent BAILLEUL

 

Du Canon de Paris en 14/18 au Canon de Londres en 1944. 1er Épisode de Serge Desbois le dimanche 17 juin 2012 à 14h52

Comme chacun le sait, la « Grosse Bertha » n’a jamais été le canon qui a tiré sur Paris. C’était un gros calibre certes, 420 mm, mais de portée 12 km. Dans l’imaginaire populaire des Français, elle s’identifiait à une espèce d’icône : une femme allemande de forte corpulence au prénom vieillot et comme nous disions à l’époque, il ne pouvait y en avoir qu’en Allemagne. En réalité, Bertha était la fille du marchand de canon Krupp.

Ce nom a envahi la France et même en 1918, nos grands mères en banlieue disaient : « Ça tonne sur Paris, c’est la Grosse Bertha »

Tout le monde parlait de la « Grosse Bertha ». Un canon allemand « le Lange Max » à longue portée (380mm, 17 mètres de long, 40 km de portée) a donné aujourd’hui son nom à un chemin de Coucy le Château, « chemin de la Bertha » qui desservait un bois où se trouvait non pas une Bertha mais un canon Max. ( 49°31’38’’ N / 3°18’17 ‘’ E)

Le vrai canon qui tirait sur Paris au delà de la ligne de front, le Parisener Kanonen avait une longueur de tube de 36 m et une portée autour de 126 km. Pour le calibre, 210mm.
les obus étaient numérotés de 1 à 67. Le métal travaillait à l’usage et au 67 ème coup le calibre à la gueule atteignait les 240 mm. Il fallait changer le tube de…175 tonnes.
L’empereur d’Allemagne a assisté au premier tir sur Paris.

Les 3 emplacements des Parisener Kanonen ont été « le Mont de la Joie » (2 canons, peut-être trois), Bruyères sur Fère et Beaumont sur Beine. Ils ont été démontés ou remontés suivant les aléas du front et aussi par les pannes. Ils étaient repérés par l’aviation française et souvent encadrés par des tirs de notre artillerie du front.

La campagne de tir sur Paris s’est échelonnée du 23 mars 1918 au 15 août avec des périodes d’interruption.
303 obus atteignirent Paris et sa banlieue causant la mort de 256 personnes et en en blessant 620 autres.( « L’Illustration » du 4 janvier 1919)

*** / ***

lue 5248 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes