Mort du cheval de mon parrain - Le chemin le plus long - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Le chemin le plus long / Pierre Quillet et 70 anciens

 

Mort du cheval de mon parrain de Jacques Ghémard le vendredi 08 juin 2012 à 22h19

C'est toujours de cette façon que je pense à Robert Galley. Ce livre, "le chemin le plus long" raconte que dans les cales du cargo qui leur faisait faire le tour de l'Afrique, ils avaient organisé des tournois, les plus grands servant de cheval aux plus petits. Et donc mon petit parrain maniait l'épée de bois juché sur les épaules du grand Robert Galley dont on nous annonce la mort aujourd'hui, à 91 ans.

Le point nous permet de lire son dernier interview dont j'extrais ces deux paragraphes :

"Deux mois avant sa mort, j'ai eu la chance de passer une après-midi avec Robert Galley et de l'entendre évoquer sa vie avec une incroyable simplicité, comme si elle avait été celle d'un "homme normal". Dans ce qui a été sans doute sa dernière interview, il m'a d'abord raconté "l'humiliation, la honte inouïe" du discours de Pétain du 17 juin 1940 qui l'a décidé à quitter sa famille et ses études et à s'embarquer sur un bateau polonais qui partait vers l'Angleterre."

Un homme normal, un Français libre ordinaire en quelque sorte.

"Le 20 juillet, le Général est revenu nous voir au camp d'Aldershot où on nous avait transférés après notre incorporation officielle. Pour nous inspecter, cette fois. Moi, j'avais signé mon engagement dans les Français libres le 6 juillet, numéro 596, et j'étais affecté à une unité de chars. De Gaulle avait demandé qu'on lui présente les recrues qui faisaient des études supérieures, et comme je préparais maths-spé, cela a été mon premier vrai contact avec lui. Très mauvais d'ailleurs, car le Général m'a seulement dit : "Vous n'êtes pas parti pour vous sauver au moins ?" Je ne sais pas quelle contenance j'ai prise, mais je sais ce que j'ai pensé : "Qu'est-ce que c'est que ce con là !" J'étais indigné et je lui ai vertement répliqué : "Évidemment non." Au fond, même au cours de cette rencontre, de Gaulle ne s'est pas vraiment adressé à nous. Il nous a passés en revue, c'est tout." De Gaulle était comme ça. Le surlendemain, nous sommes partis pour Dakar."

Ha il n'a donc pas eu l'idée de lui demander si lui, de Gaulle, était parti pour se sauver.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes