Un témoignage à travers le récit de sa soeur - Jean Cavaillès - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Jean Cavaillès / sous la direction de Alya Aglan et Jean-Pierre Azéma

 

Un témoignage à travers le récit de sa soeur de René CLAUDE le jeudi 12 juin 2003 à 17h56

Bonjour, bonsoir,

A côté de cette biographie pionnière dûe aux talents conjugués de plusieurs spécialistes de la Résistance, les éditions du Félin / Kiron ont publié un récit de la soeur du philosophe-mathématicien-résistant, Gabrielle Ferrières :
"Jean Cavaillès, un philosophe dans la guerre (1903-1944)". Le livre est sorti en avril 2003 dans la collection "Résistance, Liberté, Mémoire".
Voici le texte de présentation proposé par les éditions du Félin / Kiron :

"Gabrielle Ferrières, née en 1900, décédée en 2001, était la sœur aînée de Jean Cavaillès. Avec ses amies Lucie Aubrac, Anise Postel-Vinay, Germaine Tillon, elle a tenu un rôle important dans les organisations d’anciennes résistantes, infatigable dans l’aide aux déportés, avant de participer à la fondation de l’association «Liberté-Mémoire». Elle a été l’une des pionnières de SOS-Amitié, expérience qu’elle a évoquée dans son livre Voix sans visages. Des voix sans visages, comme celles de la prison où les nazis lui avaient fait payer sa passion de la liberté.
Reçu premier à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie en 1927, Jean Cavaillès fut l’un des intellectuels les plus brillants de sa génération. Gaston Bachelard, avec qui il noua une forte amitié, notait : «Jean Cavaillès avait une volonté de héros.» Un héros de la pensée sûrement, que ses travaux sur la théorie de la science auraient distingué si la guerre n’avait orienté sa vie vers d’autres combats. Lié dès le début au mouvement de résistance Libération, animé entre autres par Emmanuel d’Astier de La Vigerie, Jean Cavaillès fut arrêté par les Allemands en août 1943, puis condamné à mort et exécuté cinq mois plus tard. Gabrielle Ferrières retrace dans ce livre émouvant la vie d’un philosophe, inséparable de celle de l’homme d’action et de convictions.
« D’ordinaire, pour un philosophe, écrire une morale, c’est se préparer à mourir dans son lit. Mais Cavaillès, au moment où il faisait tout ce qu’on peut faire, quand on veut mourir au combat, composait une logique. Il a donné ainsi sa morale, sans avoir à la rédiger. »
Georges Canguilhem

Un récit qui ne devrait pas tarder à rejoindre le forum de Livres de Guerre...

Merci à Francis d'avoir déposé la biographie croisée de cet intellectuel brillant dont le parcours atypique démontre qu'un combat par les mots et les idées pouvait parfois se prolonger sur le terrain par des actes de sabotage et des attentats contre l'armée d'occupation nazie et ses biens.

Très cordialement,

René Claude

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