Femmes fusillées pendant la « Grande Guerre » - Chasseurs d'espions et Autopsie d'une machination - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Chasseurs d'espions et Autopsie d'une machination / Commandant Ladoux et Léon Schirmann

En réponse à
-1Mata Hari. Pour ou contre sa culpabilité. de Serge Desbois

Femmes fusillées pendant la « Grande Guerre » de Serge Desbois le lundi 07 novembre 2011 à 07h12

-Mars 1915 Margarete Schmidt passée par les armes à Nancy

-Mai 1915 Ütilia Moss à Bourges

-11 Janvier 1917 Marguerite Francillard

Humble couturière à Grenoble, elle devint la maîtresse d’un espion allemand basé à Genève. Elle se déplaçait à Genève pour faire passer les messages que lui remettaient les espions allemands en France. Sentant qu’elle était suivie par des agents français, elle disparue mais elle fut vite repérée à Paris. Elle continuait à porter les massages à Genève. Elle fut arrêtée ainsi que ses fournisseurs allemands. C’était une brave fille. Comme elle l’avait promis au curé avant d’être fusillée, elle a crié « Je demande pardon à la France. Vive la France »

-15 mars 1917 Jeanne Antoinette Dufays veuve Tichelly fusillée au polygone de Vincennes

De père français et de mère allemande, elle était femme de chambre dans plusieurs hôtel en France : hôtel Meurisse et en 1915 à Mannheim au Grand Hôtel. Espionne active, en France, elle se faisait embaucher pour 8 jours dans des usines d’armement et fréquentait les techniciens et ingénieurs de l’usine. Elle transmettait ses rapports en Suisse. La douane de Pontarlier l’a arrêté et une perquisition fructueuse était faite à son domicile, hôtel de la marine, 52 Bd Montparnasse.

La bataille du Chemin des Dames a commencé le 16 avril 1917

-Émilienne-Rose Ducimetière avait un nom prédestiné. Alors que cette bataille n’avait pas encore mal tourné, elle s’était fait embaucher comme infirmière à l’ambulance de Mme Marie Lannelongue (femme du professeur de médecine) rue de Tolbiac. Elle interrogeait tous les blessés qui se succédaient sur le numéro de leur régiment et leur unité et les transmettait à Walter, un espion en Suisse. En effet les Allemands avaient tout un organigramme des unités en France et leur répartition. Sa condamnation à mort le 24 avril 1917 fut commué en travaux forcés à perpétuité.

-15 octobre 1917 Mata Hari fusillée

-Catherine Wheber condamnée à mort par le conseil de guerre de Chalons mais peine commuée en 20 ans de travaux forcés

-La femme Aubert Fusillé à Vincennes.

Ainsi l’esprit de défaitisme après l’échec du « Chemin des Dames » et celui du général Nivelle, c’est à dire après le 16 avril 1917, jour du déclenchement de la bataille, aurait amené les Conseils de Guerre à réagir férocement. C’est un bruit que nombreux historiens ont colporté. Nous voyons qu’il n’en est rien. Il y a eu chez les femmes autant de condamnations avant et après l’épisode du Chemin des Dames.

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