Bonsoir,
Dans l'hypothèse peu probable où Serge n'en aurait pas pris connaissance, un résumé du rapport d'autopsie devrait intéresser les disciples d'Esculape et d'Asclépios.
Déjà mentionnées par Serge, les contre-expertises des docteurs Balthasard (doyen de la faculté de médecine), Piedelièvre et Duvoir (professeurs de médecine légale), Paul (médecin légiste), Belot (radiologiste), Leroux et Oberlino (professeurs agrégés d'anatomie pathologique, furent unanimes pour conclure que le conseiller Prince avait été écrasé vivant mais qu'il avait été soumis antérieurement à l'inhalation d'une substance irritante par voie pulmonaire. Cette inhalation imposée par une main étrangère, ainsi que le révélaient des ecchymoses relevées à la face, autour de la bouche, avait précédé d'un long temps l'écrasement. Le degré d'irritation des tissus, la mortification des épithéliums alvéolaires et surtout bronchitiques, l'effet du produit irritant et névrosant, visible jusque dans les reins, avaient nécessité une durée d'action, après des expériences comparatives, évaluée à deux heures.
Et pour enrichir la collection de photos, celle, panoramique, du lieu du crime.
Bien cordialement,
Francis. |