... du moins sur l'essentiel. Il exagère peut-être le "ménage" et, en conséquence, l'absence au CARAN de tout papier concernant l'activité de son père au cabinet de Laval. De ce point de vue Pierre Assouline a raison de lui reprocher de conclure une telle absence du fait que l'archiviste lui a répondu qu'il n'y avait rien au nom de son grand-père.
Oui, certes, il faudrait y passer des semaines ou des mois, et on ramènerait sans doute quelque chose. Mais justement c'est aux historiens de le faire, puisque semble-t-il aucun n'y a pensé avant cette stimulation et, en quelque sorte, cette commande sociale.
Ce qu'Alexandre dit et qui a l'air solide, c'est que Jean avait le sens de ce qui pouvait lui nuire et le souci de laisser le moins de documents compromettants possible derrière lui.
Cela faisait partie du jeu d'en garder à sa propre disposition, et c'est également logique que son décès ait éteint, avec la possibilité de l'action judiciaire, le besoin familial de garder de telles archives.
Eteint, donc allumé ! |