Bonjour Léon,
(il est toujours difficile de répondre en quelques lignes)
1°/ "De Gaulle et les Juifs" : ce magazine veut imager l'antisémitisme en Pologne en citant une (1) anecdote "gaullienne". C'est vraiment tordu comme raccourci et cela demande d'être redressé. Avant de constater la situation sociale des Juifs dans cette région de Kock, il aurait pu décrire celle des paysans catholiques de Poznan qui vivaient comme des rats, dans des trous creusés dans leurs propres champs car les Allemands leur interdisaient de construire des maisons ( ainsi que de parler polonais ou fréquenter les églises). En 1920, la misère était totale et les conditions de vie abominables étaient les mêmes pour les Juifs, les Catholiques, les Tartares ou autres Caraïtes.
Une misère volontairement entretenue car :
2° / Depuis 1795, la Pologne est sous la dictature des 3 grands (merçi Voltaire). Et tout doucement on aborde la notion de patriotisme : citez moi un (1) nom de militaire juif ayant pris les armes durant les insurrections de 1795, 1809 ou 1831 ! Cette Pologne qui les a reçu pendant des siècles ne méritait pas de verser un goutte de sang pour défendre sa liberté. La nationalité exclut-elle la citoyenneté ?
Et on arrive à Pilsudski.
3°/ Si ce De Gaulle polonais a toujours combattu l'antisémitisme, il détestait avant tout la chienlit politique des partis qui empêchait toute reconstruction économique vitale : son objectif était le combat contre la misère. Installons l'électricité, et évitons les débats stériles. Pas de place pour un état dans l'état comme le prônait la minorité juive. Ce n'est pas de l'antisémitisme, mais du simple bon sens politique.
4°/ "Juifs d'Afrique du Nord" : quant une référence historique écrit que les "Polonais sont la 17° race apres les crapauds" ("Lutétia", un livre primé), et que la communauté juive de France autorise de tels propos, je n'ai guère de complaisance envers de telles dérives et de tels abrutis.
..... Pour conclure, la minorité juive avant la SGM en Pologne ne s'est jamais intégrée car elle subordonnait sa nationalité à sa religion. Vous y ajoutez la misère, les prêches catholiques, un patriotisme acerbè, les idées nouvelles, les déplacements de populations et vous vous retrouvez en France en 2010 : bonjour la suite !
Cordialement |