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Le capitaine Goderville de Claire GRUBE le mardi 03 août 2010 à 19h26


Grüß Gott!

Il est un écrivain, pacifiste, grand organisateur dans le Vercors. Alors, il prend refuge dans une grotte, pendant une semaine. Mais il sort poussé par la faim, et tombe sous un feu nourri.


● Jean Prévost / Le petit Robert / Dictionnaire des noms propres / 1996 :

« Résistant, il mourut à la tête d’une compagnie de corps francs, dans le maquis du Vercors. »


● Wikipedia / Jean Prévost / Internet (extrait):

« Il est tué les armes à la main sous le nom de Capitaine Goderville dans une embuscade alors qu'il quittait le maquis du Vercors. »


● Edition Zulma / Auteur Jean Prévost / Lucien Lefebvre / Internet (extrait) :

« Après avoir été l'un des organisateurs du maquis du Vercors, il a été, sous le nom de « Capitaine Goderville », l'un des chefs, constamment en 1ère ligne en juin-juillet 1944 à la tête de sa compagnie. C'est en tentant de sortir du massif encerclé et ratissé, pour continuer ailleurs le combat, qu'il est tombé sous les balles allemandes le 1er août 1944. »


● Capitaine Goderville / Jean Prévost / Moh.multi.free / Roland Bechmann / Internet (extrait) :

« Tel était l’homme qui, après avoir passé quelques jours après la chute du Vercors dans une grotte, au milieu de quelques-uns de ses hommes, leur lisant et leur commentant le Montaigne qu’il avait avec lui, ne put supporter plus longtemps l’inaction. Il partit, espérant rejoindre les maquis de l’Isère et continuer le combat. Dans des circonstances restées obscures, au débouché des gorges d’Engins, il tomba avec quatre camarades sous le feu d’une patrouille allemande, le 1er août 1944, quelques semaines avant la Libération. »


● Les sentiers de la liberté / Jean Prévost Goderville / Dauphine 1939-1945 : les témoignages / Claude Muller / Internet (extrait) :

« Quand le 31 juillet 1944 le célèbre écrivain Jean Prévost, que tous ses compagnons d’armes ne connaissaient que sous le nom de Goderville, décida de quitter la grotte des Fées où il s’était réfugié depuis neuf jours avec un certain nombre de résistants, il ne se doutait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort. »

« Mais, pour tous ses compagnons d’armes, c’était le capitaine Goderville. Jamais ils ne se sont doutés que, sous cet officier courageux et intrépide, se cachait un grand écrivain. »

« De temps en temps, ceux qui s’étaient placé sous ses ordres, le voyaient bien griffonner quelques lignes sur un carnet ou sur des feuilles volantes, me dit Pierre Tanant. Mais sans doute pensaient-ils qu’il rédigeait quelques notes sur les activités du groupe. Ce n’est que pendant les jours d’inaction forcée passés dans les grottes des Fées que Jean Prévost dévoila sa véritable identité. De son sac à dos, il sortit une petite machine à écrire portative et du papier pour terminer son livre sur Baudelaire. »

« Il ne l’acheva pourtant pas, voulant mettre à profit la trêve des armes pour gagner un coin sûr où il serait en sécurité. »

« Soudain, au niveau du petit pont Charvet qui enjambe le Furon, une patrouille allemande surgit devant eux, avec une mitrailleuse. Et ce fut le drame. Ils n’eurent pas le temps de sortir leurs armes, qu’ils avaient dissimulées dans les sacs qu’ils transportaient, et ils furent impitoyablement fauchés à jamais. »


● Henri Amouroux / Joies et douleurs du peuple libéré / Laffont / 1988 :

« Malchance pour Jean Prévost. L’écrivain, qui, sous le nom de capitaine Goderville, commandait les quatre cents hommes affectés à la défense… de15 kilomètres de front entre Valchevriere et les Rochers-de-la-Balme, a dû se replier le 23 juillet, lorsque la bataille des pas a été perdue. Avec quelques hommes, (…) Jean Prévost quitte le 31 juillet la grotte aux Fées où tous ont vécu des jours horribles, privés d’eau, ne mangeant que des pommes de terre crues, les nerfs brisés par l’angoisse, mais aussi par la présence d’un enfant d’une douzaine années devenu à demi-fou. »

« Sans pouvoir se défendre, sans pouvoir se cacher, Prévost et quatre de ses camarades épuisés, sous alimentés, et marchant difficilement, vont être fauchés par le tir d’armes automatiques. »


********************************


● Paul Dreyfus / Histoire de la résistance en Vercors / Arthaud / 1984 :

« On n’en finirait plus de raconter l’odyssée lamentable de ceux qui, croyant pouvoir sortir du Vercors par leurs propres moyens, n’arrivèrent jamais au port du salut. A toutes les issues veillent des sentinelles allemandes. Sur toutes les routes circulent des patrouilles. Emaciés, barbus, affamés, épuisés physiquement et nerveusement, beaucoup de maquisards se jettent littéralement dans la gueule du loup. Les uns sont abattus sur place au tournant du chemin ou au carrefour de deux routes. Les autres, qui ont eu le temps d’exhiber leurs papiers, espérant se faire passer pour des civils, sont arrêtés et massacrés quelques heures plus tard. »



Claire GRUBE



Mü. 3. August 2010
Beitrag N° 31

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