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Wagons plombés de Claire GRUBE le mercredi 30 juin 2010 à 18h57


Grüß Gott !

Un expression souvent utilisée, en France, depuis la Grande guerre seconde, montre comment des personnes sont transportées, par le chemin de fer français, vers l’Allemagne.


● Le Petit Robert / Dictionnaire de la langue française / 1989 :

« Scellé avec des plombs: wagon plombé. »


● Précis d’économie politique / Henri Truchy / Auguste Murat / Nouvelles Editions Latines / 1953 / Internet (extrait) :

« Le plombage consiste à clore le colis ou le wagon au moyen d’un plomb frappé d’une empreinte de la douane. »


● Nuit et brouillard / Jean Ferrat (Jean Tenenbaum) / Chanson (extrait) :

« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, nus et maigres tremblant dans ces wagons plombés, qui déchiraient la nuit de leurs ongles battant, ils étaient des milliers. »


● AHICF.com / Serge Klarsfeld / Une entreprise publique dans la guerre : la SNCF, 1939-1945 / Deuxième partie : Une entreprise dans la guerre et l’occupation / Du statut des Juifs aux déportations / Internet (extrait) :

« Le IIIe Reich paye la SNCF pour les Juifs déportés et l’État français paye la SNCF pour les gendarmes qui surveillent les Juifs. Une circulaire du directeur de la police municipale, le 15 septembre 1942, nous apprend enfin que c’est en dernière minute la SNCF qui ferme et plombe les wagons de déportés : Le Commissaire divisionnaire s’assurera que les wagons auront été fermés et plombés par la SNCF. »

« Il en va différemment pour les mémorialistes, les poètes, les écrivains, pour les auteurs de films ou d’émissions de télévision. Ils ont souvent décrit les chemins de fer parce que, sans eux, il n’y aurait pas eu les déportations telles qu’elles se sont déroulées. Quel est le déporté survivant qui n’a pas rapporté son terrible voyage vers le camp ? Quant à la représentation visuelle de la déportation, les images du parcours en wagons plombés précèdent toujours celle du camp de la mort. »


● Encyclopedie.bseditions.fr / Déportation / Georges Charpak / Internet (extrait) :

« Il est inutile de trop s'attarder sur tous ces événements. Bien d'autres que moi ont décrit ces trains qui, sous le torride soleil de l'été, nous ont emmenés en trois jours de Compiègne aux portes de Munich, dans des wagons plombés aux toits métalliques. »


● Ladepeche.fr / 18.01.2008 / Tournefeuille / Internet (extrait) :

« Les premières questions sont lâchées. D'abord, sur ce voyage destination enfer. « Il y a eu Drancy, les wagons plombés, puis Auschwitz ».


● Buchenwald.dora.fr / Témoignages / Jean Giroud - Matricule 39838 / Internet (extrait) :

« Après avoir passé deux nuits parqués comme des bêtes sous la garde de la «Gestapo», au quartier Hoche, une des casernes de Grenoble, nous fûmes embarqués dans des wagons à bestiaux depuis le quai militaire de la gare jusqu'à Compiègne au camp de « Royal Lieu », bâtiment 1 puis nous sommes partis en janvier 1944 dans des wagons, plombés 3 jours, 3 nuits dans les conditions inhumaines déjà racontées et connues jusqu'à Buchenwald. »


● Ardennetiensferme / La SNCF et la déportation / Mercredi 30 août 2006 Internet (extrait) :

« La SNCF doit plomber les portes des wagons, former les convois en dehors des gares et les faire partir entre 6 et 7 heures du matin pour des raisons de discrétion. »


● Il était des femmes dans la résistance / Ania Francos / 1978 / Stock :

« Le 27 mars 1942, les Allemands commencent a expédier en wagons plombés les hommes juifs vers Auschwitz. »

« Mais Jacqueline Bernard est jetée avec 665 femmes dans un wagon plombé… »


● Sefarad.org. / Souvenir d’un enfant juif / page 28 / Michel Yaeche / Internet (extrait) :

« Les wagons plombés partaient de la gare de Bobigny, celle du Bourget, proche de Drancy, ayant été arrosée par les bombardiers alliés en juillet 1943. Le dernier convoi partit le 15 août 1944, à dix jours de la libération de Paris… »


● Fondation.patrimoine.net / Ancienne gare de déportation de Bobigny / Jeudi 20 novembre 2008 / Internet (extrait) :

« En 13 mois, 21 convois quittèrent la gare de Bobigny pour Auschwitz. 22 453 hommes, femmes et enfants de tous âges y furent embarqués dans des wagons plombés. C'est sur la Judenramp à Auschwitz qu’ils étaient débarqués, triés, puis conduits, pour l'immense majorité d'entre eux, vers les chambres à gaz. Le dernier convoi quitta Bobigny le 17 août 1944. »


● Matisson-consultants.com / Chronique du 06 Janvier 1998 / Leon Zyguel / Internet (extrait) :

« Nous partons en wagons plombés, nous étions cent à cent vingt par wagon, serrés les uns contre les autres, sans nourriture. On faisait nos besoins comme on pouvait, il y avait un seau et quand on le vidait par la seule fenêtre, il en tombait autant dedans que dehors. Le voyage a duré trois jours et trois nuits. Quand le train s’arrêtait, ils autorisaient quelques hommes à aller chercher de l’eau, mais nous n’avions pas de récipient. »


● Cairn. info / Anne-Lise Stern, Le savoir-déporté. Camps, histoire, psychanalyse, Paris, Le Seuil, « La librairie du xx e siècle », 2004 / Internet (extrait) :

« À titre d’exemple, il suffit de rappeler le petit arrêt pendant le voyage vers Auschwitz.
Enfermés dans les wagons plombés, les déportés devaient se servir d’une tinette, qu’ils abordèrent avec toute la pudeur habituelle des personnes non encore rendues sauvages par les traitements sauvages. Pouvoir descendre et faire leurs besoins dans une prairie apparut aux prisonniers comme une véritable amélioration des conditions de détention. Mais voilà que les SS sortirent des appareils photo et, en ricanant, prirent des clichés de ces quelque mille hommes, femmes et enfants lamentablement accroupis, les yeux fixés au sol ou au ciel. »


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● Desintox.info / Auschwitz / Six mois en enfer / Pierre Goltmann / Internet (extrait) :

« Contrairement à ce que j’avais entendu dire, nos wagons ne sont pas plombés. Le plombage frappe l’imagination. C’est une formulation obligatoire dans tout écrit ou discours « correct » sur la déportation. Qu’on veuille bien y réfléchir. Quelle différence y a-t-il entre un wagon plombé et un wagon non plombé, mais fermé et gardé par des SS. L’absence de plombage aurait-elle permis aux gentils SS de manifester leur bienveillance, voire leur amour ardent envers les juifs. C’est de l’ironie, cela va sans dire, mais il est prudent de le préciser...
Plombé ou non, quand le wagon est fermé, c’est le même entassement. »



Claire GRUBE



Mü. 30. Juni 2010
Beitrag N° 30

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