Scoop de l'Hebdo... - La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - forum "Livres de guerre"
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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 / Werner Rings

 

Scoop de l'Hebdo... de Christian Favre le vendredi 18 juin 2010 à 08h12



Le dernier Hebdo prétend au scoop avec les accords militaires secrets entre la France et la Suisse. Rappelons qu’à ce moment « les Alliés » c’étaient la France et l’Angleterre. Guisan, comme Churchill et Mandel, avait lui aussi compris l’immense danger que représentait l’Allemagne nazie et que le seul futur danger pour la Suisse viendrait de là et de nulle part ailleurs, même pas de l’Italie bien que Mussolini lorgnait sur le Tessin. Après analyse des lieux possibles de pénétration à l’Ouest, le contournement de la ligne Maginot par le sud, du côté de Bâle, fut aussi retenu, y compris par Churchill qui avait été constater sur place. Tous les experts savent pertinemment que l’armée suisse, seule, n’aurait jamais pu retenir toute la puissance de la Wehrmacht. Il fallait donc unir ses forces avec l’armée française mais uniquement dans cette éventualité et c’est ce qui a été fait. C’était une rupture de neutralité et c’est la raison pour laquelle ceci a été fait en secret.

Ces contacts expliquent pourquoi on avait construit dans le secteur de Bâle des fortifications dépassant, semble-t-il, les besoins de l’armée suisse. A fin mars 1940, il y avait trois documents achevés concernant les modalités d’une éventuelle coopération franco-suisse en cas de guerre.
Après l’attaque allemande dirigée contre la France et les événements qui suivirent à un rythme rapide, Gonard déclara, le 24 mai, que la Suisse ne demanderait ni n’accepterait plus une coopération française mais se retirerait dans un réduit national.

Edgar Bonjour Histoire de la neutralité, Vol V p. 26

La neutralité c’est bien beau mais lorsqu’on est un démocrate comme l’était Guisan, et que l’on a à faire avec le nazisme, il ne peut être question de neutralité et Guisan ne l’a pas été, ni l’armée qui a pris fait et cause pour les Alliés (vous verrez on finira par y arriver, ce sera le prochain scoop de l’Hebdo…).

Mais où tout cela devient cocasse, c’est que ces historiens qui maintenant dénoncent cette rupture de neutralité, ont toujours affirmé haut et fort leur dégoût pour la neutralité. Et pas avares de contradictions ils ont rangé jusqu’ici Guisan dans les pronazis, pour le prétexte de sa rencontre avec Schellenberg ainsi que pour ses propositions de discussions avec l’Allemagne. Mais Guisan et toute l’armée étaient du côté des Alliés, alors que le gouvernement jouait les méchants avec l’Allemagne pour négocier les contre parties d’approvisionnement. On ne refait pas l’Histoire par contre il n’est pas interdit d’avoir un mot de gratitude.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes