Serions-nous des assassins en puissance ? - Soumission à l'Autorité - forum "Livres de guerre"
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Soumission à l'Autorité / Stanley Milgram

En réponse à -2
-1La banalité du Mal... de d.zambon

Serions-nous des assassins en puissance ? de Francis Deleu le jeudi 18 mars 2010 à 12h05

Bonjour,

Dans la recension du livre de Christopher Browning, Des hommes ordinaires - Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne, Nicolas Bernard reproduit la conclusion de l'auteur :
Plus d’une société est prisonnière de traditions racistes, et se complaît dans la mentalité d’assiégé qu’engendre la guerre ou la menace de guerre. Partout la société conditionne ses membres à respecter l’autorité et à lui obéir - et de fait, comment fonctionnerait-elle autrement ? Partout les gens souhaitent faire carrière. Dans toute société moderne, la complexité de la vie, la bureaucratisation et la spécialisation qui en résultent atténuent le sens de la responsabilité personnelle de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre la politique des gouvernements. Au sein de tout collectif, le groupe des pairs exerce de formidables pressions sur le comportement de l’individu, et lui impose des normes éthiques. Alors, si les hommes du 101e bataillon de réserve de la police ont pu devenir des tueurs, quel groupe humain ne le pourrait pas ?
Il y a peu, je proposais le livre de Léon Goldensohn qui s'est longuement entretenu avec les accusés du procès de Nuremberg. Quasiment tous répondent "nous obéissions aux ordres" ou "nous n'avions pas le choix".

Exemple ! A la question posée à Rudolf Höss, commandant du camp d'Auschwitz,
Ca ne vous tracassait pas de tuer des enfants du même âge que les vôtres ?
Höss répond :
Ce n'était pas facile pour moi ni pour les autres militaires SS, mais nous étions convaincus par les ordres et par na nécessité de ces ordres. Si je n'avais pas eu des ordres directs et les raisons de ces ordres, j'aurais été incapable de les accomplir de mon propre chef - envoyer des milliers et des millions de gens à la mort.
A la question :
Vous sentez-vous coupable, ou simplement dans la peau d'un soldat qui a fait son devoir ?
Höss :
Jusqu'à la capitulation de l'Allemagne, j'ai cru avoir exécuté les ordres correctement et avoir agi comme il le fallait. Mais après la capitulation, quand j'ai lu dans la presse les comptes rendus des procès, etc.... j'en suis arrivé à la conclusion que la nécessité de l'extermination des Juifs n'était pas telle qu'on me l'avait dit (....)
Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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