1) la police d'un Etat occupé obéit "au-to-ma-ti-que-ment" à la puissance occupante, bref les Allemands peuvent faire ce qu'ils veulent avec notre police dès 1940 (l'une et l'autre de ces affirmations étant erronées) ;
3) ce triste constat, précisez-vous, vaut également pour la presse française, ce qui là encore permet aux Allemands de contrôler nos journaux.
Bref, Hitler faisait de la France, de sa police, de sa diplomatie, de sa presse, de son économie, de ses prisonniers de guerre, de ses "tonnes de céréales", ce qu'il voulait, admettez-vous.
D'où ma question : quelle différence, en ce cas, avec la Pologne, où les nazis se comportent également en maîtres absolus de ce territoire ?
Et à supposer même que Pétain eût pu faire quoi que ce soit, selon vous, tel n'était plus le cas à la fin de 1943 : "Oradour a eu lieu le 10 juin 44, quatre jours après le débarquement de Normandie qui mettait les Allemands aux abois. A cette date le pauvre Maréchal était prisonnier depuis longtemps (fin 43) d'un surveillant nommé Renthe Finck. Celui-ci ne le quittait pas et dormait dans une chambre au même étage pour qu'il ne fasse pas de frasques. Tu dois bien te douter qu'il ne pouvait plus rien faire."
Bref, pas de différence avec la Pologne, démontrez-vous en définitive, et à ce titre vous venez même d'en rajouter une couche : il est en effet totalement absurde et aporique d'écrire que "notre seule garantie d'échapper à une situation "polonaise", nous contraignait à ce genre d'articles", dans la mesure où "ce genre d'articles" révélait, précisément, une "situation polonaise"... Pas de surprise.