Après plusieurs sollicitations vous daignez donner une référence. Cordin a été interviewé par Figuéras pour les besoins d'un livre de 1999 (mais il faut encore que ce soit moi qui précise la date), donc postérieur aux remous sans lendemain de 1997. Sans lendemain, sinon la queue habituelle de toute calomnie, d'autant plus longue à finir que les grands médias et autres intellos qui ont colporté ladite calomnie, ou l'ont mal combattue, la laissent de côté sans jamais la démentir (sinon dans un coin obscur de confidentiel colloque).
Vous fournissez aussi une pièce justificative : un certificat établi par Raymond Aubrac en 1978 (soit cinq ans avant la première mise en cause des Aubrac, par Vergès nouvellement chargé de la défense de Barbie), suivant lequel Cordin a bel et bien partagé sa cellule pendant deux mois... sans préciser s'il y avait ou non quelqu'un d'autre.
Je suppose que cela aussi vient du livre d'AF... et confirme d'après vous son sérieux.
Vous admettrez peut-être que cela ne vaut pas une déclaration sur l'honneur de Cordin certifiant ce que Figuéras lui fait dire.
Encore une fois, la calomnie, après s'être déchaînée, a disparu. Ce signe devrait vous interpeller... plus que des publications confidentielles destinées à entretenir "le doute" le plus longtemps possible, au moyen de témoignages incontrôlés, étrangement parents des thèmes de 1997. |