Conseil d'Etat et Haute Cour - Vichy dans la "Solution finale" - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Vichy dans la "Solution finale" / Laurent Joly

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Dur métier ! de Boisbouvier

Conseil d'Etat et Haute Cour de Francis Deleu le lundi 04 janvier 2010 à 18h29

Boisbouvier, évitez de prendre vos interlocuteurs pour des ignares !
Le Conseil d'Etat est une création de Vichy dont les membres furent désignés par Vichy.
Le 19 août 1941 rassemblés pour la prestation de serment à Pétain, l'allocution de ce dernier :
Le Conseil d’Etat tiendra une grande place dans le régime que je veux instituer. Le temps des équivoques est passé. Il reste peut-être des insensés qui rêvent de je ne sais quel retour au régime dont ils étaient les profiteurs. Je suis sûr que la Révolution nationale triomphera pour le plus grand bien de la France , de l’Europe et du Monde.
Quoi qu’il en soit, il faut se prononcer. On est avec moi ou contre moi. Et cette pensée est surtout vraie pour les serviteurs de l’Etat et d’abord de vous qui êtes les premiers. Telle est la portée du serment que je suis venu entendre.
La gravité du péril intérieur et extérieur rend plus affirmative que jamais ma résolution de m’appuyer sur tous les éléments sains du pays, rassurés par ma volonté de mettre les autres hors d’état de nuire.
J’ai le souci de l’enfance, printemps de la nation. Je pense aux pères de famille, ces grands aventuriers des temps modernes. Ma sollicitude paternelle qui s’étend à tous va d’une façon particulière à ceux qui s’usent aux consignes les plus ingrates, pour la rémunération la plus modeste et la plus incertaine.
Mais la réforme matérielle ne me satisfait pas. Je veux par surcroît la réforme morale.
Après la paix, le premier besoin des peuples est l’ordre, l’ordre dans les choses, dans les institutions, dans la rue, dans les entreprises. Toute porte à croire que dans la France de demain, le Conseil d’Etat animé par l’esprit nouveau du régime saura jouer son rôle.
J’attends, messieurs, la prestation de votre serment.

La réponse du vice-président (Alfred Porché):
Le Conseil d’Etat entend non se borner à un geste, mais accomplir un acte. Vous êtes ici devant votre Conseil. Vous restituez une tradition morte depuis le grand empereur dont le nom est inséparable de notre institution ; à un tel témoignage de confiance, comment ne répondrions-nous pas, non du bout des lèvres, mais du fond du cœur, par une promesse de fidélité ?
Fidélité à qui ? A Napoléon... euh...à Pétain !

Vous écrivez, Boisbouvier :
"Le Conseil d'Etat n'était certainement pas composé de fripouilles comme le dit un peu vite Ghémard, mais de lâches, oui ! (Les fripouilles, c'est moi et non Jacques qui estima le mot trop faible)"
Mais vous avez raison ! Il y eu quelques lâches qui rechignèrent à appliquer les lois scélérates. 17 membres furent écartés dont Jacques Helbronner, ami de Pétain, qui périra à Auschwitz.

Le procès de Riom ? Rions un peu !

L'Acte constitutionnel n° 5 du 30 juillet 1940, relatif à la Cour suprême de justice, ça ne vous dit rien ? Cette Cour n'est-elle pas un tribunal d'exception créé par Vichy, une juridiction inconnue sous la IIIe République ?
Les juges ne furent-ils pas soigneusement choisi par Vichy ? N'ont-ils pas reçu des instructions précises pour éviter de mettre en cause Pétain ? Ces instructions sont ici : Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal

Ah mais oui ! Des lâches également qui ont laissé prendre au procès une tournure peu favorable à Pétain et ses sbires.

Et comme à votre habitude, vous faites diversion en citant le procureur général Mornet. Son parcours n'est pas très net ! Pétainiste converti (encore un lâche), Mornet travailla effectivement à la commission de révision de naturalisations. Notons toutefois qu'il ne prêta pas serment à Pétain et qu'il sera écarté du procès de Riom.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes