années noires, poids du silence pendant la Seconde Guerre mondiale, - L'Etoile jaune et la Croix-Rouge - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

L'Etoile jaune et la Croix-Rouge / Marc-André Charguéraud

 

années noires, poids du silence pendant la Seconde Guerre mondiale, de Christian Favre le samedi 02 janvier 2010 à 09h01

C'est une réflexion parmis d'autres parue dans un blog de la Tribune de Genève.
Ce poids du silence revèle l'immense difficulté qu'ont les "penseurs contemporains" à se mettre dans la peau des responsables politiques suisses pendant la SGM. C'est surtout au président du CICR, Carl Burckart, à qui l'on reproche ce silence. En fait ces penseurs s'imaginent qu'il aurait suffit de crier à tue tête pour arrêter la machine nazie..Carl Burckart, qui savait, en a fait part aux Alliés, la seule et unique force capable de contrer les nazis.Point.
Et il a eu raison parce qu'il savait que la Croix Rouge ne pouvait agir que de cette façon et non en dénonçant à la presse les horreurs qu'elle voyait, ce qui n'aurait pas arrangé le sort des prisonniers de guerre.
Quant au gouvernement suisse, c'est pareil, il devait continuellement négocier, voire mendier, l'approvisionnement avec les Allemands. Le Conseiller fédéral Pilet Golaz a agi pour les Juifs de Hongrie, mais on ne saura probablement jamais les détails car aucun historien suisse, à ma connaissance* ne s'est encore penché sur ce sujet, d'ailleurs aucun n'a écrit une biographie à son sujet, alors que Pilet Golaz a certainement été l'homme suisse, avec le général Guisan, qui a eu la plus lourde responsabilité dans l'histoire de la Confédération.
Pour rappel Pilet Golaz a qualifié le commerce avec l'Allemagne "de concessions effroyables"

[…]Lui qui avait été jusqu'à accepter de s'entretenir confidentiellement avec des frontistes indiscrets, tenait maintenant à distance, en se donnant l'air d'un homme supérieur et inapprochable, ceux qui désiraient lui faire part de leurs critiques. Il prenait plaisir à s'entendre appeler « l'énigmatique ». Ses collègues, des parlementaires et des journalistes se plaignaient toujours plus du secret dont il s'entourait, disant qu'il n'avait pas de contact avec eux et qu'il éludait autant que possible leurs questions. Même lorsqu'il était en mesure de faire part d'un succès personnel, comme dans le cas de son intervention de l'été 1944 en faveur des juifs en Hongrie, il ne tenait pas pour nécessaire d'en parler. C'est en vain que le président de la commission des affaires étrangères lui recommanda de rechercher un contact plus étroit avec le peuple et ses mandataires ". Pilet ne donnait aucune suite.

Edgar Bonjour Histoire de la neutralité suisse pendant la seconde guerre vol. V p. 432


* il existe peut-être une biographie du côté de la Suisse-allemande...

*** / ***

lue 1294 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes