Conséquences de l’attaque du boulevard des Hirondelles - les Groupes Francs - Libération Sud - forum "Livres de guerre"
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Edition du 28 décembre 2009 à 14h58

les Groupes Francs - Libération Sud / collectif

 

Conséquences de l’attaque du boulevard des Hirondelles de Serge Desbois le lundi 28 décembre 2009 à 14h49


De la part des autorités de Vichy.

Après avoir décrit sommairement l’attaque du fourgon allemand, elles parlent de 2 détenus qui sont ramenés dans un café par un soldat allemand avant ,semble-t-il, d’être pris en charge à nouveau vers Montluc. Ces deux résistants n’auraient-ils pas été oubliés par les voitures de ceux qui ont fait l’attaque ? En effet le « Café. » se trouve très proche, sur l’avenue Berthelot avant l’embranchement du boulevard des Hirondelles :

« 21 octobre 1943 :
« Vers 22 heures, deux jeunes gens enchaînés ont été amenés par un Allemand au café du Montblanc, tenu par Mme Lavigne et situé 189 avenue Berthelot'. »


De la part de Libération-Sud vers Londres

Le mouvement « Libération sud » va avertir Emmanuel D’Astier à Londres qui venait de s’envoler de France dans la nuit du 18 au 19 octobre depuis le terrain « Orion » près de Lons le Saunier. Mais le télégramme ne précise pas la date du 21 octobre.

De la part des autorités allemandes. Rapport Knochen à Kaltenbrünner

23 octobre 1943

« Objet : Sanctions à la suite de l'attaque d'un transport de prisonniers.
« Le 21 octobre 1943 à 19 h 30, les occupants de deux voitures françaises ont attaqué un transport de prisonniers de la Sicherheitspolizei (SD), Einsatzkommando de Lyon.
De ce fait, le conducteur du camion, dans lequel des prisonniers devaient être transportés de Lyon au fort Montluc, le St-Rottenführer a.K. Gerd Redinius, né le 12/01/02 à Leesdorf / Friesland, marié, père d'un enfant, a été atteint mortellement de six balles, en outre le St-Unterscharführer Ilauer, qui l'escortait, a été blessé grièvement d'une balle au poumon et est décédé le lendemain.
« Le troisième membre du Kommando pouvait sauter du camion fou, restait passagèrement sans connaissance à la suite du choc, mais autrement sans blessure.
Des quatorze détenus qui étaient enchaînés deux par deux, uniquement un seul, qui était atteint d'une balle à la nuque, s'est rendu spontanément. ( ?)
L'attaque s'est produite à 300 m environ de Montluc à un endroit qui n'est pas flanqué de maisons et où il y a peu de circulation de piétons.

« L'Einsatzkommando Lyon a pris comme dispositions immédiates, l'interdiction de circuler de 20 h 30 à 5 heures ainsi que la fermeture de l'ensemble des cinémas, théâtres et lieux de plaisir de Lyon.
« En outre, je propose d'appliquer les mesures suivantes :
«
« a) Arrêter, pour inclusion dans l'action "Meerschaum" ou autre envoi dans un KL (camp de concentration) dans le Reich, 50 personnes de Lyon qui, en raison de leurs opinions, approuvent ce crime ou se trouvent derrière ceux qui l'ont commis.
«
« b) Fusiller les 10 personnes emprisonnées dans l'affaire d'espionnage "Nilo", les Radios ainsi que le chef régional, l'IS Boyer (pour la délivrance desquels, selon toute vraisemblance, l'attaque a été exécutée), ainsi que les trois évadés du transport qui ont été rattrapés.

« c) Publier dans la presse les mesures a et b, sans pourtant publier les noms des fusillés.

« Après que, pour la première fois, un attentat fort grave eut été commis non pas par des cyclistes mais par des automobilistes, j'ai l'intention de faire savoir dans cette même notice de presse qu'il sera procédé à une vérification de tous les permis de circuler de véhicules automobiles dans la région de Lyon et d'y faire dépendre désormais les autorisations délivrées par les autorités françaises de l'agrément du Kommando de la Sicherheitspolizei compétent.
« Je demande qu'une décision soit prise immédiatement.
Dr. KNOCHEN.
SS-Standartenführer (Colonel)


De la part de Floreck (de Lyon ) à Knochen ( Paris)

« Le 24 octobre 1943 aux environs de 14 h 30, le sous-officier Jean Klotter du service local des missions spéciales et l'Obergefreiter Fritz Hoffmann du détachement de la GFP 540 auprès du Kommandeur du Sipo-SD ont été abattus par balles par des terroristes.

« Comme les deux policiers ont été abattus de balles dans la tête très vraisemblablement tirées d'un pistolet 7,65 mm, les agresseurs ont dû s'approcher sans se faire remarquer et ont ensuite ouvert le feu si bien qu'aucune résistance n'était possible.

« L'Obergefreiter Hoffmann reçut une balle dans la bouche qui n'est pas ressortie et entraîna une mort immédiate.
« Le sous-officier Klotter fut grièvement blessé d'une balle au milieu du front et dans l’œil droit et mourut quelques minutes après son arrivée à l'hôpital de Grange-Blanche.

A la suite des mesures immédiatement prises en accord avec la police française, Buisson pouvait être retrouvé.
Buisson se trouve actuellement à l'hôpital de Grange-Blanche sous la surveillance la plus sévère.

« Il est grièvement atteint au bras, à la jambe et au bassinet, doit être opéré immédiatement et ne peut être interrogé pour le moment.
signé Floreck SS.-Ober-Sturmfuhrer. (lieutenant)

De la part des jounalistes « interdits par la censure.

Dimanche 24 octobre : UN SOLDAT ET UN POLICIER ALLEMANDS SONT TUES À VILLEURBANNE. — Des policiers allemands perquisitionnaient vers 15 heures dans l'immeuble situé 5 cours du Sud, à Villeurbanne, pour rechercher les détenus politiques qui s'étaient évadés de la voiture cellulaire du coup de main du 21 octobre, lorsqu'un de ces évadés, qui était dans la rue, tira une balle de revolver sur le chauffeur qui se trouvait dans la voiture de la police allemande (devant l'immeuble). Ce soldat fut tué net.
Au coup de feu, les policiers qui perquisitionnaient arrivèrent. L'un d'eux fut atteint d'une balle de revolver dans l’œil droit. Il devait succomber peu après. Les Allemands ripostèrent et l'auteur des coups de feu fut gravement blessé. Il a été transporté à l'hôpital Edouard-Herriot, où son état a été jugé désespéré. Les Allemands n'ont pu procéder à aucune autre arrestation. L'un des évadés a pris la fuite en s'emparant de la bicyclette de M. Louis Gonin, âgé de 30 ans demeurant 61 rue Racine à Villeurbanne.


Conclusion :

Dans les suites

Du coté français :

- Hormis les blessés Chevaillier et Aubrac au cours de l’embuscade
- 3 repris dont 1 blessé à la nuque.
- Le Résistant Buisson, état au-dessus de toute ressource
- 10 fusillés
- 50 en camp de concentration

Du coté allemand :
- 2 morts dans l’embuscade et 2, deux jours après.
- 1 blessé.

Knochen estime que cette embuscade avait pour but de délivrer un membre de l’Intelligence Service. Il n’envisage pas que ce soit pour délivrer un autre résistant. Il semble ignorer qu’il a dans ses filets le N° 2 du réseau « Résistance-Sud » qu’il s’agisse de Ermelin ou Valet ou...Aubrac.

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