Hitler, parlons-en ! - Rommel et la stratégie de l'axe en Méditerranée (février 1941-mai 1943) - forum "Livres de guerre"
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Edition du 15 décembre 2009 à 15h15

Rommel et la stratégie de l'axe en Méditerranée (février 1941-mai 1943) / Vincent Arbarétier

En réponse à -2
-1pour essayer de répondre à la question de l'AFN française en juin 1940 de 13emeDBLE

Hitler, parlons-en ! de françois delpla le mardi 15 décembre 2009 à 15h12


Merci Cédric, de me passer ce témoin.

Mon modeste apport ne porte pas sur les ardeurs et espérances respectives de seconds couteaux comme Ciano, Pétain ou Franco, mais sur leur maître à tous.

Ce qui fait la force et la faiblesse du nazisme, c'est sa trajectoire, inaperçue bien qu'annoncée : une apparente revanche sur 1918, mais en fait un écrasement d'un seul coup de la puissance militaire française suivi d'une paix générale à l'ouest et d'une tranquille ingestion des morceaux les plus juteux de l'URSS.

Pour le mettre en échec, il suffisait donc d'un cinglé d'impérialiste victorien au pouvoir à Londres à l'heure H, et réussissant à s'y maintenir. Apparemment le risque était faible et en lançant les Panzer vers Sedan à travers les Ardennes le 10 mai 40, sous Chamberlain, Hitler pouvait penser avoir fait le plus dur et s'engager dans une ligne droite triomphale. Ce qui n'eût pas manqué d'être si, tout comme Paul Reynaud lui aussi démissionnaire, Chamberlain avait conservé les rênes sous prétexte d'offensive allemande -d'ailleurs il le souhaita.

Un mois et demi plus tard, il fallait revoir les plans en présence d'une France qui s'était comportée exactement comme prévu, et d'une Angleterre cultivant le paradoxe au lieu d'aller planter ses choux.

Croisée des chemins :

-soit Hitler reste lui-même, il secoue l'Angleterre comme un prunier pour faire tomber Churchill et, parallèlement, sans attendre le résultat, joue son va-tout contre l'URSS au plus vite c'est-à-dire le 22 juin 41, en s'en remettant à la Providence qui est déjà censée l'avoir désigné pour effacer 2000 ans de guimauve judéo-chrétienne et rétablir une saine barbarie esclavagiste indo-européenne -dans cette hypothèse, il considère qu'elle lui a envoyé Churchill comme un stimulant pour accélérer le mouvement.

-soit il se mue en Guillaume II, oublie la Russie ou plutôt, convertissant le pacte en alliance, s'y bâtit de sûrs arrières, notamment économiques, et se lance dans une vraie explication avec le monde anglo-saxon, en embauchant un Franco et un Pétain qui ne demandent que cela.

Je ne dis pas, quant à moi, que dans le second cas il est incapable de prendre l'Afrique du Nord. Simplement qu'il lui faut six bons mois pour constituer les moyens et les acheminer (ce qui suppose d'ailleurs qu'il n'embauche pas trop vite Franco ni Pétain, faute de quoi Churchill et de Gaulle mettraient sans grande difficulté l'AFN, les Canaries, le Sénégal et même la flotte française dans leur escarcelle, ce qui compliquerait le problème).

Le choix qu'il fait, c'est évidemment de rester lui-même et de faire de la bouillie de communistes, de Slaves et de Juifs européens. Mais aussi de jouer à ne pas choisir, en faisant des pas symboliques, mesurés et tout à fait réversibles dans l'autre direction, notamment lors du périple ferroviaire via Hendaye et Montoire.

A ce moment-là, ni Franco ni Pétain ne comprennent le moins du monde qu'ils ne sont que des chèvres; ils sont non seulement consentants pour rejoindre l'Axe, mais empressés. Mais comme ils ne sont pas trop bêtes, ils sont fort intrigués qu'après un tel signal il ne se passe plus rien, sinon une minable attaque de l'Italie contre la Grèce. Franco commence à changer son fusil d'épaule dans les derniers jours d'octobre, et Pétain dans les premiers de novembre.

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